L’auteur-compositeur et producteur congolais Koffi Olomidé a récemment partagé son point de vue sur la place du travail dans la société et la manière dont certaines interprétations de la foi peuvent influencer la perception de l’effort et de la réussite. Dans une déclaration, il met en garde contre la tendance à privilégier la prière au détriment du travail acharné.
Selon l’artiste, certaines personnes « minimisent la valeur du travail au profit de « Alléluia, Amen, que Dieu te bénisse ». Il regrette que la foi soit parfois utilisée comme une excuse pour éviter l’effort personnel.
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Pour lui, l’un ne doit pas exclure l’autre : « Déjà être en vie et en bonne santé sont des bénédictions. Pour cela, je rends grâce au Seigneur chaque matin. » Toutefois, il rappelle que Dieu n’encourage pas la passivité. Selon lui, « Dieu nous a donné des capacités, il nous appartient de les exploiter. »
Pour appuyer son propos, Koffi Olomidé prend l’exemple de la Chine et de son essor économique fulgurant : « Les Chinois, eux, ne te diront pas « Dieu t’aime, Dieu t’aime ». Pourtant, ils sont les patrons du monde aujourd’hui en termes de grandes inventions et entreprises. » Il souligne ainsi que le succès repose avant tout sur le travail, l’innovation et la discipline.
Loin de rejeter la foi, l’artiste encourage un rapport plus équilibré entre spiritualité et engagement personnel. « En tant qu’enfant de Dieu, nous aimons le Seigneur parce que c’est notre Père, sans forcément attendre quelque chose en retour. Et lui-même sait ce qu’il peut faire de nous et avec nous. », a-t-il dit.
Par cette réflexion, Koffi Olomidé invite à une prise de conscience : la foi est un moteur, mais c’est le travail qui permet d’avancer. Son message résonne comme un appel à la responsabilité et à l’action pour bâtir un avenir meilleur.
Ignace Konan (stagiaire)
Koffi Olomidé célèbre les 40 ans de son épouse Cindy dans une ambiance féérique
