Samuel Eto’o, président de la Fédération camerounaise de football (FECAFOOT), a affirmé dans une vidéo qu’il ne perçoit aucun salaire pour ses fonctions à la tête de l’institution.
Lors d’une déclaration, l’ancien attaquant a révélé qu’il lui arrive même d’utiliser ses propres fonds pour faire face à certaines difficultés financières. « Des fois j’ai envie d’abandonner. Mais ce n’est pas ce que les autres disent qui peut me faire abandonner. Le fait que sur près de 700 footballeurs que nous gérons deux me disent qu’ils reçoivent correctement leurs salaires, parce que nous sommes partis de zéro à quelque chose », a-t-il expliqué.
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Selon lui, avant son arrivée à la fédération, c’était un groupe de potes qui gérait le football et qui se faisait de l’argent. « J’ai dit non, je suis footballeur, je rentre dans ce monde politique de gestion, et il faut apporter autre chose. Moi, je n’ai pas de salaire à la fédération, parce que je n’en ai pas besoin. Et souvent, quand c’est difficile, je prends de ma poche et j’investis », a-t-il précisé.
Cette déclaration témoigne de l’engagement profond d’Eto’o pour le développement du football camerounais, une mission qu’il semble accomplir sans en attendre de retour financier. Toutefois, ses efforts ne sont pas toujours reconnus par tous, car malgré ces sacrifices, Eto’o est fréquemment la cible de critiques.
En réponse aux campagnes de dénigrement qui le visent, il a tenu à clarifier sa position, dénonçant l’hypocrisie de certains de ses détracteurs : « Aujourd’hui, ils vous disent : “Samuel a fait ça, ça et ça.” Mais quand vous lisez, ils se contredisent en même temps à chaque fois. Et ça, c’est très dangereux. »
Face à ces attaques, Eto’o affiche une certaine sérénité et affirme rester concentré sur ses objectifs : « Vous pouvez tous être contre moi, tant que je suis avec le droit et je suis mon projet, vous allez me demander de vous rendre compte à la fin de mon mandat. » Ses propos reflètent une détermination sans faille à mener à bien ses réformes, malgré les obstacles et les critiques.
En conclusion, Samuel Eto’o montre qu’au-delà des polémiques, il place l’intérêt du football camerounais au-dessus de tout, tout en restant confiant dans sa vision et son projet à long terme pour le développement du sport dans son pays.
Lucien Kouaho (stagiaire)
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