Dans une récente déclaration relayée sur la page Média Prime Mag, Reine Pélagie, figure emblématique de la musique ivoirienne, a exprimé son amertume quant à son retour en Côte d’Ivoire, qu’elle ne considère même pas dans ses projets actuels. L’artiste a évoqué une promesse non tenue.
« Le président Alassane Ouattara, en 2011, lors de sa première visite en France après son accession au pouvoir, avait promis de me faire revenir au pays. Lui et son épouse m’avaient assuré qu’une fois bien installés, ils me feraient revenir. Cela a été relayé partout », a confié Reine Pélagie, ajoutant que sa participation à une rencontre organisée par l’association des Crooners, dirigée à l’époque par feu Justin Stanislas, avait été interprétée comme un choix politique, peut-on lire sur la page Média Prime Mag.
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Cependant, l’artiste se défend de toute affiliation politique. « Je n’ai jamais appartenu à un parti. Quand on me paye mon cachet, je chante », a-t-elle précisé. Malgré son statut d’icône, Reine Pélagie a vécu des moments difficiles. « À un moment, je me suis trouvée entre le marteau et l’enclume. J’ai fait deux ans dans la brousse en Côte d’Ivoire avant de décider de vivre en Occident. »
Aujourd’hui, la chanteuse déclare être en froid avec tous les partis politiques ivoiriens.
Originaire de la Côte d’Ivoire, Reine Pélagie s’est imposée comme l’une des voix majeures du coupé-décalé et de la musique tradi-moderne. Surnommée la « reine des foules » pour ses prestations envoûtantes, elle a marqué les années 1980 et 1990 avec des titres phares célébrant la culture ivoirienne et africaine. Contrairement à de nombreux artistes de sa génération, elle a choisi l’exil en Europe, où elle continue d’exercer sa passion pour la musique tout en portant un regard critique sur la situation sociopolitique de son pays natal.
Lucien Kouaho (stagiaire)
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