Le monde culturel ivoirien se souvient de Valery, l’un des membres emblématiques du groupe zouglou Espoir 2000, décédé il y a un an. Ce samedi 12 octobre 2024 reste gravé dans les mémoires comme le jour où l’artiste a tiré sa révérence, laissant derrière lui une carrière marquante et des milliers de fans endeuillés.
De son vrai nom Théa Valery Doubo, le chanteur s’était envolé plusieurs mois auparavant pour Paris, en France, afin de recevoir des soins médicaux. Il souffrait d’un cancer du sang, une maladie qu’il a combattue avec courage, mais qui a malheureusement eu raison de lui malgré les efforts du corps médical.
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Valery, également connu sous le nom de Valéry Vitale, était l’une des voix fortes du trio Espoir 2000, aux côtés de Pat Sacko et Shura. Ensemble, ils ont façonné le paysage du zouglou moderne grâce à des rythmes entraînants et des textes ancrés dans la réalité sociale ivoirienne. Le groupe a marqué une génération entière par son authenticité, son humour et son engagement.
Ironie du sort, ce décès est survenu à un moment où Espoir 2000 préparait son grand retour sur scène, encouragé par des fans impatients de retrouver l’énergie du groupe. La maladie de Valery n’avait pas été rendue publique, ce qui a rendu l’annonce de sa disparition encore plus brutale pour le grand public.
De nombreuses personnalités du milieu artistique avaient rendu hommage à l’artiste. Parmi elles, Asalfo du groupe Magic System avait exprimé une profonde douleur dans un message poignant publié sur sa page Facebook. « C’est avec une profonde tristesse que j’apprends la disparition de Valéry Espoir 2000, qui formait, aux côtés de Pat Sacko, l’incontournable duo du zouglou. Ce soir, je ne pleure pas seulement un collègue, mais un frère avec qui j’ai partagé mes premiers moments de wôyô… Que la terre de nos ancêtres lui soit légère pour l’éternité. Repose en paix mon frère. », s’était-il exprimé.
Un an après sa disparition, le souvenir de Valery demeure vivant dans le cœur des mélomanes. Son héritage musical continue d’inspirer et d’unir, rappelant l’importance du zouglou dans l’identité culturelle ivoirienne.
Lucien Kouaho (stagiaire)
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