Selon une publication de la Plateforme de Lutte Contre la Cybercriminalité (PLCC), une jeune femme, séduite sur Internet par un certain R.B., présenté comme un homme résidant à l’étranger, est tombée dans le piège d’un faux profil savamment orchestré.
Tout commence par des échanges affectueux et la promesse d’une relation sincère. Confiant, R.B. envoie à sa prétendue compagne des photos intimes. Mais très vite, le ton change. Derrière les mots doux se cachait une manipulation bien rodée : les demandes d’argent se multiplient, atteignant au total 9 432 000 FCFA.
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Lorsque R.B. refuse finalement de céder, il reçoit des menaces de diffusion de ses images privées. Pris de panique, il décide alors de saisir la PLCC, structure spécialisée de l’Agence Nationale de la Sécurité des Systèmes d’Information (ANSSI).
Grâce à une enquête numérique minutieuse, les agents de la PLCC identifient rapidement le véritable auteur : K.E.K., un homme opérant derrière un faux compte féminin. Malgré ses tentatives de déni, les preuves techniques recueillies confirment son implication directe dans les faits.
K.E.K. a été interpellé et présenté au parquet pour des faits de chantage d’images à caractère sexuel et escroquerie, conformément à la loi n°2013-451 du 19 juin 2013 relative à la lutte contre la cybercriminalité en Côte d’Ivoire.
Cette affaire met une nouvelle fois en lumière les risques liés aux relations virtuelles et rappelle l’importance de ne jamais partager de contenu intime en ligne. La PLCC invite les internautes à faire preuve de vigilance et à signaler toute tentative de chantage ou d’arnaque via ses canaux officiels.
Karina Fofana


























