A la faveur de la fenêtre Fifa de mars 2024, les Éléphants Espoirs ont affronté leurs homologues français en match amical international (2-3) au stade Gaston-Petit à Châteauroux (France).
Dans cet entretien publié sur la plateforme de la Fédération ivoirienne de Football (FIF), le Sélectionneur des Éléphants Espoirs, Boubacar Sanogo revient sur le niveau de son équipe et de son avenir en sélection après ce stage d’une semaine dans l’hexagone.
A lire aussi : Le joueur malien Mamadou Fofana : « Après le match contre la Côte d’Ivoire, j’ai eu envie de rentrer sous terre »
Coach, quelles sont vos impressions sur l’ensemble du stage qui s’est soldé par le match contre les Bleuets (U23) ?
« Je voudrais remercier Allah qui m’a permis de bénéficier du privilège de m’occuper de l’équipe. Parce que sans lui, je ne serai pas ici. Je voudrais lui rendre gloire. Le sentiment est positif. Je suis très satisfait de la prestation des gamins. Ils ont fait une performance qui fait honneur à la nation.
L’état d’esprit est positif dans le groupe. Les jeunes sont très enthousiastes, ils ont beaucoup d’envies et l’encadrement aussi était plein d’envie. Je suis venu trouver un cadre idéal pour bien travailler.
Comment avez-vous appris votre choix en tant que coach pour conduire la sélection des U23 ?
Depuis la CAN 2023, nous étions déjà en contact avec la Fédération. Nous avons eu plusieurs échanges pendant et après la CAN. Puis nous avons décidé de venir participer aux matchs amicaux des U23.
La Sélection nationale ne participera pas aux prochains Jeux Olympiques de Paris 2024. Quels seront les prochaines étapes pour vous avec les U23 ?
Nous étions préoccupés par l’objectif immédiat qui était le match. L’objectif était la préparation du match contre la France et faire le meilleur résultat possible. Pour le moment nous sommes dans l’immédiat. C’est-à-dire conduire l’équipe pendant les matchs amicaux. Pour le long terme, nous en reparlerons avec les managers. Nous pourrons définir les lignes de ce qu’on veut faire pour le futur dans les prochains jours. Nous n’avons pas encore donné de ligne directrice. Mais je pense que ça ne saurait tarder.
Quel est votre point de vue par rapport au niveau des joueurs qui évoluent dans les championnats nationaux du pays ?
Nous voyons bien qu’avec Valy et bien d’autres jeunes, il y a une volonté de donner la place aux joueurs qui sont au pays. Tous ceux qui vont se performer auront l’occasion de participer à la Sélection. Je n’ai pas de soucis sur les possibilités des jeunes joueurs ivoiriens qui jouent dans le championnat national de rejoindre la Sélection.
Votre fils Malick Sanogo, 19 ans, international Américain « évoluant au poste d’attaquant de pointe avec l’équipe réserve de Nuremberg en Allemagne est-il ouvert à rejoindre une des sélections de la Côte d’Ivoire ?
C’est une question qui revient à Malick. Je ne peux pas répondre à la question pour lui. Mais ce que je pense ressentir, est qu’il est attiré par le pays de son père. Il a des liens avec ce pays. Ce que je ressens, est qu’il est attaché à la Côte d’Ivoire. Il a 19 ans, il peut répondre à cette question. Il a des liens avec la Côte d’Ivoire, le pays de son père. Je n’ai pas de soucis sur ce côté. Pour tout ce qui est plus précis, il faut la personne même pour répondre. Nous ne pouvons que donner notre impression.
Lucien Kouaho (stagiaire)
Éléphants Espoirs affronté français