Le sociologue, anthropologue et écrivain ivoirien vient de publier un nouvel ouvrage intitulé La voix du handicap : cri contre la stigmatisation. Paru aux Éditions Complicités, ce livre de soixante-six pages se présente comme une véritable tribune pour les personnes en situation de handicap.
À travers cet essai, l’auteur donne la parole à celles et ceux qui, au quotidien, subissent marginalisation et discriminations. « Il était nécessaire de porter ce cri de cœur, d’ouvrir un espace où les personnes handicapées peuvent enfin être entendues », explique Konan Gnamien Kouakou. Son objectif est clair : déconstruire les préjugés et éveiller les consciences face aux obstacles sociaux, culturels et professionnels qui freinent l’intégration des personnes handicapées.
Le livre met en lumière des témoignages poignants et des réalités souvent ignorées par le grand public. Les difficultés d’accès à l’éducation, à l’emploi, aux infrastructures ou encore à une pleine participation à la vie sociale y sont décrites avec force et sincérité. Mais l’ouvrage ne se limite pas à la dénonciation : il appelle également à l’action collective pour construire une société plus inclusive.
« La voix du handicap n’est pas seulement une dénonciation, c’est une invitation à changer de regard et à bâtir une société où chacun a sa place, sans distinction », insiste l’auteur.
En publiant cet essai, Konan Gnamien Kouakou entend offrir un outil de sensibilisation aux familles, aux décideurs, aux enseignants et à toute personne soucieuse de justice sociale. Il rappelle que l’intégration des personnes en situation de handicap est une responsabilité commune et une condition essentielle pour le vivre-ensemble.
Disponible dans plusieurs librairies en Côte d’Ivoire, l’ouvrage peut également être commandé en ligne sur des plateformes comme La Fnac, Decitre.fr, Librest.com et Amazon.fr.
Avec La voix du handicap, l’auteur espère ouvrir un débat nécessaire et urgent : celui d’une société qui écoute enfin toutes ses voix, y compris celles trop longtemps réduites au silence.
Lucien Kouaho (stagiaire)
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