L’ancien international brésilien Dani Alves, célèbre pour son parcours entre le Paris Saint-Germain, le FC Barcelone et la Juventus Turin, fait à nouveau parler de lui, mais cette fois sur le terrain judiciaire. Déjà impliqué dans une affaire d’agression sexuelle survenue en boîte de nuit, le joueur de 41 ans se retrouvait également en conflit juridique avec son ex-épouse, Dinorah Santana, à propos d’une pension alimentaire.
Selon les informations relayées par la presse espagnole, une saisie de 628 000 euros, soit environ 412 millions de francs CFA, avait été effectuée au titre de pensions impayées que Dani Alves était accusé de ne pas avoir versées. Ce lundi, la justice lui a donné gain de cause dans cette affaire en ordonnant la restitution de cette somme.
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Cette décision intervient alors que l’ex-défenseur est toujours confronté à une procédure pénale distincte liée à des accusations d’agression sexuelle, pour lesquelles il a récemment obtenu une liberté conditionnelle contre le versement d’une importante caution.
Le tribunal a estimé que la saisie opérée sur ses avoirs au titre de la pension alimentaire ne reposait pas sur des bases légales suffisantes. Cette décision représente une bouffée d’oxygène financière pour le joueur, dont les ressources avaient été temporairement gelées par cette procédure.
Dani Alves, qui traverse l’une des périodes les plus sombres de sa vie personnelle et professionnelle, peut désormais se concentrer sur sa défense dans les autres dossiers qui pèsent encore sur lui. Quant à son ex-épouse, elle n’a pas encore réagi publiquement à cette décision de justice.
Malgré cette victoire juridique, l’image de l’ancien latéral brésilien reste ternie par les affaires judiciaires qui s’accumulent. L’issue des prochaines étapes devant les tribunaux pourrait peser lourdement sur sa réputation déjà fragilisée.
Lucien Kouaho (stagiaire)
Koné Kouamatien Emmanuel réclame justice contre son ex-femme