À seulement 21 ans, Adou Kpangny Sohon Henri-Mian, fils de l’ancien Procureur de la République Adou Richard, a marqué un tournant dans sa jeune carrière avec la présentation officielle de son tout premier ouvrage intitulé « Si j’avais su à 16 ans ». La cérémonie s’est tenue à Cocody, en présence de plusieurs invités, amis, familles et figures du monde éducatif et spirituel.
Étudiant en master de Finance à Londres, Adou Sohon signe une œuvre introspective et sincère dans laquelle il revisite son adolescence, marquée par les doutes, les erreurs, et les tentations. Il y aborde sans détour les échecs, les influences néfastes, les luttes liées à la santé mentale, et surtout, le pouvoir du choix.
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Dans ce témoignage personnel, l’auteur s’adresse directement à la jeunesse ivoirienne et au-delà, les exhortant à prendre conscience très tôt de leur potentiel, à apprendre de leurs erreurs et à cultiver leur résilience face aux défis de la vie. Loin d’être un simple récit biographique, « Si j’avais su à 16 ans » se veut un guide, un miroir, et une source d’inspiration pour les jeunes en quête de repères.
L’ouvrage accorde également une place centrale à la spiritualité. L’auteur y relate sa rencontre déterminante avec Jésus-Christ, qu’il qualifie affectueusement de « Grand-frère » dans le chapitre 12. Pour lui, cette relation spirituelle a été un facteur de délivrance et de transformation, lui permettant de rompre avec des tendances autodestructrices.

Au cours de la cérémonie, Adou Sohon a plaidé pour une implication plus soutenue des parents dans l’éducation de leurs enfants, et pour la mise en place de cellules d’écoute dédiées à la jeunesse. « Les parents doivent être des modèles vivants », a-t-il déclaré avec conviction.
Plus qu’un simple lancement de livre, cet événement s’est transformé en un véritable panel d’échanges sur la condition des jeunes, la parentalité responsable, et les défis contemporains auxquels sont confrontés les adolescents.
Avec « Si j’avais su à 16 ans », Adou Sohon ouvre une fenêtre sur une jeunesse en quête de sens et de salut, et pose les bases d’un dialogue intergénérationnel nécessaire et urgent.
Karina Fofana
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