Mettre à la disposition de la Côte d’Ivoire des ressources humaines de qualité et en quantité dans le secteur du pétrole et de l’énergie, à l’effet de permettre au Président Alassane Ouattara de faire de la Côte d’Ivoire le hub énergétique de la sous-région ouest-africaine. C’est dans cette perspective que Mamadou Sangafowa Coulibaly, ministre des Mines, du Pétrole et de l’Énergie, a mis à profit la Semaine de l’innovation et de la recherche initiée, par l’Inp-hb de Yamoussoukro, sur le site Sud, pour lancer officiellement les formations des ingénieurs et opérateurs dudit Institut.
Mamadou Sangafowa Coulibaly
Il s’agit d’une formation initiée en partenariat avec Eni Côte d’Ivoire, entreprise exploitant le gisement Baleine à travers une technologie ultramoderne. C’est justement cette technologie qui sera enseignée et transférée aux jeunes ivoiriens, conformément aux closes du contenu local. Avant le lancement de ces formations, le ministre Mamadou Sangafowa Coulibaly a animé, à l’amphithéâtre Ezan Akélé, le cours inaugural portant sur le thème : « Contenu local, découverte du gisement Baleine et opportunités pour l’employabilité en Côte d’Ivoire ».
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Directeur général de l’Inp-hb
Dr Moussa Abdoul Kader Diaby, directeur général de l’Inp-hb, a expliqué que cette Semaine de l’innovation et de la recherche s’inscrit dans le cadre des festivités marquant les 25 ans d’existence de l’Inp-hb et les 60 ans d’histoire. Il a, en outre, fait remarquer que malgré les résultats excellents faits par son institut, il ne figure pas aux classements internationaux.
C’est pour relever ce défi que l’équipe managériale a décidé de miser également sur l’innovation et la recherche afin que l’Inp-hb figure d’ici 2025, dans le top 50 des universités d’Afrique. Cette semaine de l’innovation et de la recherche vise justement, selon lui, à mettre en lumière tous les travaux et publications scientifiques de l’Institut, à travers l’École doctorale. Le ministre Mamadou Sangafowa Coulibaly s’est réjoui de ce que l’État a pris des dispositions à travers la loi N° 96-669 du 29 août 1996 portant code pétrolier, notamment en ses articles 52 et 53, en vue de favoriser le développement du contenu local.
Selon lui, le contenu local se définit comme « l’ensemble des actions et initiatives visant à promouvoir et à accroître l’utilisation des ressources humaines et matérielles locales, des biens et services locaux, la formation et le développement des compétences locales, le transfert de technologie et le développement des capacités des entreprises ivoiriennes, et à terme, la valeur ajoutée locale dans toute la chaîne des activités pétrolières et gazières ». Grâce donc à ces dispositions pertinentes, la Côte d’Ivoire est à même, selon le ministre, de disposer de toutes les compétences humaines nécessaires pour devenir ce hub énergétique d’ici 2030.
Le ministre des Mines, du Pétrole et de l’Énergie
Car, conformément donc à l’article 52, « le titulaire d’un contrat pétrolier ainsi que ses sous-traitants doivent accorder la préférence aux entreprises ivoiriennes pour tous les contrats de construction, de fourniture et de prestations de services, à conditions équivalentes de qualité, prix, quantité, délai de livraison et conditions de paiement ». Mais mieux, l’article 53 permet d’améliorer considérablement l’employabilité des jeunes diplômés ivoiriens. D’autant qu’il dispose que « le titulaire d’un contrat pétrolier ainsi que ses sous-traitants doivent employer en priorité, du personnel de nationalité ivoirienne qualifié pour les nécessités de leurs opérations.
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A cet effet, dès le commencement des opérations pétrolières, le titulaire du contrat pétrolier doit établir et financer un programme de formation de personnel ivoirien, de toutes qualifications, dans les conditions qui sont fixées dans le contrat pétrolier ». Le ministre Sangafowa Coulibaly, dans le cadre de cette conférence inaugurale, a, en outre, précisé à son auditoire que les dispositions contenues dans l’article 30, fixent une proportion minimale de 75% d’employés de nationalité ivoirienne dans les effectifs et font obligation à ces derniers, de mettre sur place des plans de formation.
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