La présélection du concours culinaire dénommé, Salon international des Epices et Condiments (SEPIC) s’est tenue le samedi 29 avril 2023 à Korhogo en présence de Cissé Fanta épouse Koné 3ème adjointe au maire de (Korhogo) et présidente de la mutuelle de la même ville. Elle a fait remarquer que le problème actuel de santé repose essentiellement sur la restauration.
La capitale du Poro, Korhogo a abrité l’équipe du SEPIC dans le cadre de la présélection du concours culinaire dénommé SEPIC 2023 dont la finale aura lieu à la faveur du salon des épices du 3 au 6 août 2023 à Abidjan. Cissé Fanta épouse Koné 3ème adjointe au maire a indiqué que c’est un grand évènement d’avoir vu toutes les populations parce que qui parle d’épices, parle de santé surtout que ce salon veut valoriser toutes nos épices et les condiments.
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« Vous voyez que c’est un événement qui est de grandeur nature. Le problème actuel de santé repose essentiellement sur la restauration, ce que nous mangeons. Si nous partons avec nos produits qui ont des valeurs inestimables pour revenir à la tradition, se nourrir à partir de nos produit sera une bonne chose », a-t-elle fait remarquer.
Pour elle, les retombés de cet évènement sont multidimensionnelles parce que, a-t-elle dit, ça valorise nos produits, d’une part et d’autres part, les femmes qui ont ces talents culinaire d’une manière naturelle ça mettra en exergue ce qu’elles savent faire.
Elle a témoigné que ce sont des femmes qui préparent extrêmement bien. « Il y a également une retombée économique parce que c’est un site que tout le monde fréquente. D’où, on peut booster toutes ces ressources qui sont dans nos terroirs qu’on ignore. Ça nous permet de nous rajeunir d’une part et de se maintenir en bonne santé », a détaillé la présidente de la mutuelle de Korhogo.
A l’en croire, « toutes ces épices proviennent essentiellement de la région du ¨Poro, notamment du gingembre, du Dah, du beurre de karité, du Soumbara, etc. Beaucoup de femmes trouvent leur salut dans la transformation de ces produits en arrivant à se prendre en charge et en aidant leur maris ».
« Il faut faire une grande sensibilisation pour qu’on revienne à la source pour apprendre la valeur nutritionnelle de nos produits. Nous avons sur place tout ce que nous recherchons ailleurs. Je les invite à s’en approprier », a-t-elle conclu.
Karina Fofana