Le fondateur de l’ONG Balle à Terre, Frédéric Kouadio Konan, par ailleurs, ex-directeur du Comité national de la normalisation de la fédération ivoirienne de football (FIF) a dénoncé la prestation des Eléphants de Côte d’Ivoire, notamment celle du samedi 17 juin 2023 contre la Zambie. Selon lui, la performance des Eléphants « n’incitent guère à l’optimisme ».
Éléphants: se faire respecter avant, pendant et après la CAN
Depuis sa débâcle le samedi dernier, contre la Zambie, les critiques les plus acerbes contre l’équipe nationale de football de Côte d’Ivoire ne se sont pas estompées. Les sportifs et les supporters sont, toujours, vent debout contre le capitaine Aurier et ses coéquipiers.
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Le sélectionneur Gasset ne manque pas de passer à la trappe.
Pour tenter de dédouaner la piètre performance des Éléphants, un journaliste abonné aux sorties laudatrices de la Fédération Ivoirienne de Football (Fif) croit bien dire en affirmant que les Zambiens avaient été battus, eux aussi, au match aller, en Côte d’Ivoire. Pour lui, cette défaite procède de l’ordre normal des choses.
Un tel raisonnement est dangereux pour une sélection nationale qui joue dans quelques mois, la coupe d’Afrique à domicile.
Les matchs éliminatoires que disputent la Côte d’Ivoire, c’est un truisme de le dire, ne visent pas la qualification, mais plutôt la respectabilité. Or, les performances que nos pachydermes alignent n’incitent guère à l’optimisme.
Il y a de quoi nourrir des craintes légitimes pour notre sélection qui porte les espoirs de tout un peuple. Malheureusement cette équipe ne rassure pas, à la limite elle n’a pas d’âme, pas de réels motifs de satisfaction à donner pour que nous puissions, sereinement, accueillir la grand’ messe du football continental.
A bien observer l’évolution des sélections nationales, force est de reconnaître que le football produit par la Côte d’Ivoire avec des joueurs en deçà du niveau, ne fait plus d’elle un foudre de guerre.
A cette allure, aucune équipe de la compétition ne nous redoutera et respectera, véritablement.
Et ce sera la bérézina, sous les yeux de nos autorités qui ont tant investi, mais également des Ivoiriens qui ont un grand amour pour leur sélection nationale.
Plus de 6 mois nous séparent de la compétition, il est encore possible de colmater les brèches.
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La Fédération Ivoirienne de Football doit prendre le taureau par les cornes et imaginer des solutions innovantes pour que la fierté du drapeau national habite nos jeunes garçons et qu’ils renouent avec un football « éloquent » et des performances qui vont les réconcilier avec les Ivoiriens.
Cela est encore possible pourvu que tous les acteurs impliqués jouent pleinement leur rôle.
Dieu nous garde
NDLR : Le titre et l’introduction sont de la rédaction