Akissi Kouamé, première femme générale de brigade de l’armée ivoirienne, est morte ce jeudi 29 septembre 2022 à Abidjan. L’information a été confirmée par la Commission nationale d’hommages aux doyens (CNHD) qui affirme avoir appris la triste nouvelle des parents de la défunte.
Akissi Kouamé marque l’histoire de la hiérarchie militaire
Akissi Kouamé aura marqué l’histoire de la hiérarchie militaire en Côte d’Ivoire. Elle est la première ivoirienne à atteindre le grade de général de brigade, parachutiste, médecin gynécologue-obstétricienne, servante de Dieu et présidente de la Fondation qui porte son nom.
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Cette native d’Assakra dans la sous-préfecture de Kpêbo (Toumodi) passe pour être un modèle pour la gent féminine et la nation ivoirienne. Akissi Kouamé, commence l’école primaire à Singrobo puis poursuit ses études à Agnibilékro dans une congrégation religieuse. Après son admission en 6ème, elle est orientée au Lycée Sainte-Marie de Cocody puis choisit la faculté de médecine pour ses études universitaires.
Le 10 janvier 1981 alors qu’elle est étudiante en cinquième année de médecine à l’Université d’Abidjan, elle rejoint l’armée de juillet à septembre 1981 et suit la Formation Commune de Base (FCB) à l’Ecole des Forces Armées de Côte d’Ivoire à Bouaké. Le 23 juin 1983, elle soutient sa thèse de doctorat.
L’Ecole des forces armées de Côte d’Ivoire
De juin à juillet 1983, elle retourne à l’Ecole des forces armées de Côte d’Ivoire pour y suivre la formation d’Officiers. Par la suite, elle reçoit les épaulettes de médecin lieutenant. En août 1983, elle devint la première femme dans l’Armée de Côte d’Ivoire à obtenir le brevet de parachutiste à la compagnie des para-commandos du 1er Bataillon d’Akouédo.
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Dès lors, elle n’a cessé de progresser, passant du grade de Capitaine à celui de commandant. De commandant elle passe au grade de Lieutenant-Colonel et Colonel à celui de Colonel Major pour finir par être nommée général de Brigade. Elle fait observer que son parcours n’a pas été facilite. « Je me suis intéressée à l’armée en raison de sa rigueur et sa discipline. C’est en lisant le quotidien Fraternité Matin en 1980 que j’ai vu que les étudiantes en médecine étaient désormais admises au sein de l’armée. Je les ai écoutés (…) », a-t-elle fait observer.
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