Une affaire de chantage en ligne a récemment été élucidée grâce à l’intervention de la Plateforme de Lutte contre la Cybercriminalité (PLCC), sous la supervision de (ANSSI). Après des investigations approfondies, D.M.J a été Interpellée.
Tout commence lorsque Z.K.N., une jeune femme, entretient une relation amoureuse avec un homme rencontré sur Internet. Dans le cadre de cette relation, elle lui envoie régulièrement des vidéos intimes. Mais lorsque la relation prend fin, elle reçoit sur l’une de ces vidéos, accompagnée de menaces de diffusion publique.
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Paniquée, la victime se confie à son oncle avant de se rendre à la PLCC pour déposer une plainte. Les enquêteurs, après des investigations approfondies, parviennent à identifier et interpeller D.M.J.
Lors de son audition, D.M.J. reconnaît les faits. Elle admet avoir reçu la vidéo de N.D., une proche de la victime, dans le but d’exercer un chantage sur Z.K.N.
À l’issue de l’enquête, la mise en cause a été présentée devant le parquet pour détention illégale de données à caractère sexuel et menace de diffusion de contenu sexuel en ligne, des infractions prévues et réprimées par la loi n°2013-451 du 19 juin 2013 relative à la lutte contre la cybercriminalité, ainsi que par l’article 450 du Code pénal.
La PLCC rappelle que la diffusion ou la menace de diffusion d’images intimes sans consentement est un délit grave, passible de lourdes sanctions pénales. Elle encourage toute personne victime de ce type de chantage à ne pas céder aux menaces et à signaler immédiatement les faits aux autorités compétentes.
Karina Fofana