Dans une récente prise de parole, l’influenceuse ivoirienne Maa Bio, de son vrai nom Yelen Kouamé, s’est confiée sans filtre sur son passé , affirmant assumer pleinement son histoire. Selon elle, les coups de la vie peuvent vous obliger à vivre certains vices.
« Je suis effectivement la mère du vécu. Je n’utilise pas cette expression juste pour le fun. Ma vie est réellement une téléréalité », a-t-elle déclaré. Maa Bio raconte avoir traversé des épreuves particulièrement dures qui l’ont profondément transformée. La perte successive de ses deux parents sa mère, emportée par la maladie, et son père, décédé peu après a été un choc émotionnel dévastateur. « C’est suite à cela que j’ai été en contact avec des stupéfiants. Oui, j’ai touché à l’herbe. J’ai été une droguée », confie-t-elle.
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Plongée dans la précarité, elle évoque avoir été sans domicile fixe à Abidjan et avoir exercé diverses activités pour survivre, y compris des actes illégaux. « J’ai été brouteuse au Maroc, je maîtrisais des applications de broutage. J’ai volé pendant longtemps », révèle-t-elle. Maa Bio admet aussi avoir eu recours à la prostitution : « Je ne lançais pas le foulard, mais j’ai couché avec des hommes juste pour de l’argent. Nous sommes nombreuses à l’avoir fait. »
Elle précise avoir travaillé dans des bars, vendu de la nourriture, menti, et même connu la prison récemment. Ces expériences, bien qu’âpres, ne l’ont pas anéantie. « J’ai pensé que je n’allais plus m’en sortir. Mais c’est quand c’est dur que les durs avancent. Les coups de la vie peuvent nous obliger à vivre certains vices, mais il est important de ne pas s’y complaire», a-t-elle ajouté.
Aujourd’hui, Maa Bio affirme vouloir tourner la page et s’accrocher à des valeurs positives. Elle encourage ses abonnés à prendre conscience de leurs actes et à se battre pour un avenir meilleur : « Rien ne s’obtient facilement. Il faut être fort moralement. »
Grâce à de nouveaux partenariats, elle dit remonter la pente et souhaite que son témoignage serve de leçon : « Je suis effectivement la mère du vécu. »
Lucien Kouaho (stagiaire)