Robert Sylvester Kelly dit R. Kelly, le célèbre chanteur de R&B, a récemment fait des révélations troublantes sur son expérience derrière les barreaux au centre fédéral de Butner, en Caroline du Nord. Selon ses allégations, l’interprète de « I Believe I Can Fly » aurait été victime de maltraitance et même d’une tentative d’assassinat par des membres du personnel pénitentiaire.
Admis à l’hôpital de l’université de Duke le 13 juin dernier pour une overdose médicamenteuse, Robert Kelly accuse les agents de la prison de l’avoir empoisonné. Il affirme avoir reçu une dose excessive de médicaments le 12 juin, après avoir été placé en isolement, une situation qu’il décrit comme dangereuse pour sa santé.
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Dans une série de documents juridiques déposés récemment, les avocats de R. Kelly soutiennent que des responsables de la prison auraient tenté de collaborer avec des chefs d’un gang suprématiste blanc pour éliminer l’artiste. Leur objectif : éviter la publication d’informations compromettantes concernant la gestion de la prison. En réponse à ces menaces, Kelly a introduit une demande de libération conditionnelle, invoquant la dangerosité du personnel pénitentiaire.
Cependant, cette requête a été rejetée par la justice, qui a qualifié ses accusations de « fantaisistes » et « théâtrales ». Les avocats du gouvernement ont également réagi en qualifiant les allégations de Kelly de « répugnantes », tout en remettant en question la compétence d’un juge de Chicago à modifier sa peine.
Agé de 58 ans, R. Kelly purge actuellement une peine de 30 ans de prison pour crimes sexuels, en plus de 20 années supplémentaires pour pédopornographie. Il doit comparaître devant le tribunal fédéral de Chicago ce vendredi. Le Bureau des prisons, quant à lui, refuse de commenter cette affaire pour le moment.
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