Fae Emerse, l’entraîneur des Éléphants de Côte d’Ivoire, a récemment partagé une anecdote sur l’importance du football en Côte d’Ivoire et la pression qui accompagne le fait de diriger l’équipe nationale pendant une compétition majeure comme la Coupe d’Afrique des Nations (CAN).
Fae Emerse a confié que, « le football en Côte d’Ivoire, c’est plus qu’une religion », décrivant le poids immense que cela représente. Lorsqu’il a été désigné sélectionneur intérimaire pour guider les Éléphants durant la CAN, il savait que les attentes seraient colossales, non seulement de la part des supporters mais aussi au sein de sa propre famille, notamment de son père resté à Nantes. « Mon père craignait que cela ne se passe pas bien pour moi », a-t-il expliqué, évoquant la pression ressentie par son père à l’idée que son fils soit à la tête de l’équipe nationale.
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Malgré la distance, son père a vécu la compétition de manière intense, partageant les angoisses et les espoirs de son fils. « Il a vécu ce stress avec moi, peut-être même plus intensément que moi », souligne Fae, illustrant ainsi la manière dont le football peut connecter les familles et les générations, même à des milliers de kilomètres.
Pour Fae Emerse, porter le rôle de sélectionneur durant cette compétition était non seulement une immense fierté, mais aussi une lourde responsabilité, surtout dans un pays où « tout le monde vit à travers le football ». Ce stress partagé entre père et fils témoigne de l’importance du football dans la culture ivoirienne, où chaque match est un événement national et familial.
La CAN reste un moment charnière dans la carrière de Fae, mais aussi dans sa relation avec son père, un lien qui a été renforcé par cette épreuve.
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