Dans sa chronique à Barthelemy Zouzoua Inabo le journaliste Fernand Dédeh a attiré l’attention de l’Office National des Sports (ONS) sur l’entretien des stades après la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2023 le samedi 18 mai 2024. Ce, suite à l’utilisation de certains stades pour des activités politiques.
L’Office national des Sports est chargé de la gestion, de l’entretien et de la maintenance des infrastructures sportives en Côte d’Ivoire. Force est de reconnaître que l’ONS a peiné à entretenir les stades régionaux et municipaux, construits à l’époque, par le père. Le stade Robert Champroux de Marcory était devenu, par la force des choses, le temple du football en Côte d’Ivoire. Même là encore, il faut saluer l’initiative de la fédération ivoirienne de football. En 2007, après le mondial en Allemagne, elle a décidé de réhabiliter les stades de Marcory et de Treichville en posant des pelouses synthétiques. L’éclairage des deux stades est encore l’œuvre de la FIF.
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La CAN2023 a permis de doter le pays de stades de dimensions internationales. Les hommes et les femmes du sport ne le remercieront pas assez, ton Camarade.
Le 22 avril 2024, le conseil de gestion de l’ONS a examiné et adopté la nouvelle politique de gestion des infrastructures civiles de l’État et la grille tarifaire.
Dans cette optique, les stades AGC de Korhogo et Félix Houphouet-Boigny ont été mis à la disposition des rassemblements politiques et religieux. Ce n’est pas gratuit. L’office national des sports rassure que les dispositions matérielles et techniques sont prises pour l’intégrité des espaces et des pelouses. Tout est question ici d’esprit citoyen, de respect de la chose publique et de discipline des organisateurs et des utilisateurs des infrastructures.
Les observateurs ont des craintes légitimes. Ils ont connu l’époque des stades des fêtes tournantes, abandonnés, tombés en ruine. L’héritage de la CAN doit être préservé. C’est le combat ! (…).
NDLR : Le titre et l’introduction sont de la rédaction
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