Frédéric Kouadio Konan, fondateur de l’ONG, Balle à terre, par ailleurs, ex-directeur du Comité national de la normalisation de la Fédération ivoirienne de Football (FIF) a fait une publication sur son compte Facebook le jeudi 21 février 2024. Il a expliqué à la population que, que ce soit Drogba ou Diallo, de ne jeter l’anathème sur personne.
Ne jetons l’anathème sur personne !
La Côte d’Ivoire, championne d’Afrique des Nations à l’issue de la 34e édition de la CAN, vient de créer une osmose autour de sa sélection. Durant toute la durée de la compétition, les Ivoiriens, de toutes obédiences, se sont mobilisés comme un seul homme pour pousser les Éléphants vers cette victoire, qui leur permet de décrocher leur troisième étoile.
A lire aussi : Didier Drogba : « On n’a jamais gagné une CAN facilement »
Toutefois, au sortir de ce triomphe qui devrait servir de trait d’union entre les amoureux du sport roi, on note avec désolation la résurgence d’une guerre de tranchées.
Chaque camp s’arc-boute sur ses certitudes.
Les partisans du président Yacine Idriss Diallo et de Didier Drogba se livrent une guerre à fleurets mouchetés.
En tant que gestionnaire du football ivoirien, Idriss Diallo est sous le feu de plusieurs critiques, des plus fondées aux plus infondées.
Nous lui conseillons d’avoir le dos large et appelons les instigateurs de ces piques et philippiques à ranger les armes.
Didier Drogba, l’icône la plus prégnante du football ivoirien, n’échappe pas à toutes sortes de médisances et calomnies de ceux qui n’adhèrent pas à sa vision. Il fait l’objet d’attaques en règle qui n’honorent guère notre football.
Didier Drogba a porté haut l’identité du football ivoirien. Il a contribué très grandement au rayonnement du football ivoirien. Il n’entend pas, d’ailleurs, s’arrêter en si bon chemin.
Que ce soit Drogba ou Diallo, il ne faut jeter l’anathème sur personne. C’est ensemble, unis et forts, que nous pouvons glaner d’autres lauriers plus grands et précieux. Il ne faut froisser personne.
En 2021, nous avons été au Cameroun pour suivre la Coupe d’Afrique des Nations. Une fois sur place, nous avons constaté combien de fois les Camerounais, dans leur grand ensemble, adulaient Samuel Eto’o fils. Jamais nous n’avons entendu de propos déplacés à l’encontre de l’ancien pensionnaire du FC Barcelone. Tâchons de protéger nos stars et de ne livrer personne à la vindicte populaire.
A lire aussi : Idriss Diallo soulevé au stade : C’était un geste bien planifié par des membres de la FIF
Le football ivoirien a besoin de tout le monde. Les autorités injectent les moyens, les footballeurs assurent de belles prestations, les supporters, unis dans la ferveur, poussent l’équipe au surpassement et à la victoire. Ayons cela à l’esprit et forcément, le meilleur adviendra.
Dieu nous garde
NDLR : Le titre et l’introduction sont de la rédaction