Le Syli National de Guinée a fait sensation en boycottant l’entraînement du jeudi 25 janvier 2024, à la veille de son crucial affrontement avec la Guinée Equatoriale le 28 janvier 2024. Et ce, à la faveur des huitièmes de finale de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2023 en Côte d’Ivoire.
La Guinée, ayant terminé à la deuxième place du groupe C derrière le Sénégal, se prépare à un affrontement déterminant contre le Nzalang Nacional pour décrocher une place en quarts de finale. Malgré le défi imminent, les joueurs dirigés par Kaba Diawara ont clairement indiqué que leurs préoccupations immédiates étaient ailleurs.
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La cause du boycotte est une revendication salariale, les joueurs réclament le versement de leurs primes de qualification pour les huitièmes de finale. Le compte X Med Sesay a relayé l’information, soulignant que cette décision radicale est un avertissement envers le ministère guinéen des sports en raison du non-respect des engagements financiers pris envers l’équipe.
Cette crise expose une tension palpable entre les joueurs du Syli National et les autorités sportives du pays. Jusqu’à présent, ni le ministère des Sports ni la Fédération guinéenne de football (FGF) n’ont réagi publiquement à cette affaire délicate. Le boycott de l’entraînement constitue un geste fort des joueurs, mettant en évidence la nécessité urgente de résoudre cette impasse financière afin de préserver l’unité et la concentration de l’équipe avant l’épreuve cruciale de dimanche.
Le sort de la Guinée à la CAN 2023 reste en suspens, non seulement sur le terrain de jeu mais également en coulisses, où les négociations et les tensions financières menacent de compromettre la performance de l’équipe nationale dans ce tournoi continental de premier plan.
Lucien Kouaho (stagiaire)
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