L’é𝗰𝗿𝗶𝘃𝗮𝗶𝗻𝗲-r𝗼𝗺𝗮𝗻𝗰𝗶𝗲́𝗿𝗲, 𝗠𝗮𝗵𝗼𝘂𝗮𝗕𝗮𝗸𝗮𝘆𝗼𝗸𝗼 a réagi le lundi 24 avril 2023 aux propos du blogueur Juste Crepin Gondo qu’elle a qualifié d’«insultants et méprisants ». À l’en croire, la vidéo du blogueur sur la cuisine des femmes Dioula est un mépris.
𝗟𝗲 𝗯𝗮𝗿𝗿𝗼𝘄 𝗱𝗲 𝗠𝗮𝗵𝗼𝘂𝗮 ! Merci brave femme vaillante et cultivée.
Si personne ne le lui a signifié, moi j’estime que la vidéo du sieur Gondo sur la cuisine des femmes Dioula est d’un tel mépris.
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On parle des termes usés et non du fait dénoncé qu’on soit clair.
Sous prétexte d’attachement voilà que cet homme dans ses propos a étalé un manque de respect inacceptable envers une catégorie de femmes.
Si les polémiques il en a l’habitude moi pas. Toujours l’escalade verbale….
Si on peut rire de tout pourquoi avoir pris des gants en parlant de femmes Dioula qui sait « soutra » son homme.
Non, non si nous suivons la logique même dans le « soutra » l’homme devrait attacher aussi la femme Dioula c’est ce qui serait compréhensible.
Pas la caresse pour se protéger de la pommade qu’il s’apprêtait à enduire aux femmes avec peu d’égard.
Ses propos méprisants et misogynes envers une catégorie de femmes comme un maître s’adressant à ses valets ne passe pas. Inacceptable !
Les mots servis, les termes employés sont d’un tel rabaissement qu’ils ne devraient en aucun cas être vu comme un attachement.
Aucunement la femme Dioula ne prétend être en haut du pavé de meilleures cuisinières du pays mais tenir de tels propos avec des termes aussi méprisants est injurieux.
L’on me dira c’est ce qui est vrai qui fait mal !
Oui la femme Dioula adore huile dans sauce, elle adore cubes Maggi, elle met choux et carottes dans sauce arachide mais cela n’est guère un secret de polichinelle mais elles sont en droit de réclamer du respect quand l’on s’adresse à elles.
Sortons des stéréotypes (c’est trop facile et c’est sur ça l’homme veut jouer) et analysons à froid ses propos.
Quand la brutalité se dispute avec l’irrévérence. On dit NON……ko attachement !
Qu’elle soit apaisante notre semaine.
𝗠𝗮𝗵𝗼𝘂𝗮 𝗦.𝗕𝗮𝗸𝗮𝘆𝗼𝗸𝗼 (𝗘𝗰𝗿𝗶𝘃𝗮𝗶𝗻𝗲–𝗥𝗼𝗺𝗮𝗻𝗰𝗶𝗲́𝗿𝗲)
NB : Le titre et l’introduction sont de la rédaction
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