L’artiste camerounaise, Zonga Gaïmoma, qui se fait appeler la gardienne de la tradition s’est prononcée sur l’Equato-guineen, Baltasar Ebang Engonga, ancien directeur de l’Agence nationale d’investigation financière (Anif), limogé le 6 novembre 2024 suite à une affaire de « sextapes ». Zonga affirme qu’elle préfère avoir Baltasar comme mari en lieu et place d’un pédophile.
L’artiste camerounaise Zonga Gaïmona, connue sous le nom de « la Gardienne de la Tradition », a récemment pris position sur une affaire qui fait grand bruit en Afrique. Elle s’est exprimée au sujet de Baltasar Ebang Engonga, ancien directeur de l’Agence nationale d’investigation financière (Anif) en Guinée équatoriale, qui a été limogé le 6 novembre 2024 à la suite d’un scandale de sextapes. Ses propos ont suscité des réactions partagées sur les réseaux sociaux et dans la presse.
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Sur sa page Facebook, Zonga Gaïmona a affirmé sans détour qu’elle « préfère avoir Baltasar comme mari » plutôt qu’un homme infidèle, voire un pédophile. « Je n’encourage pas ce que Baltasar à fait, c’est d’ailleurs très mal mais c’est déjà là et en Afrique les bantous ne se marient pas pour divorcer après. Je préfère avoir Baltasar comme mari que d’avoir un mari qui est la femme d’un autre homme dehors et qui va souvent discuter les couches avec nos bébés », a-t-elle précisé. Elle a souligné que, dans la culture bantoue, le mariage est une union solide, et non une aventure temporaire. Selon elle, la priorité est de maintenir l’honneur familial, en mettant de côté les scandales si ceux-ci n’altèrent pas directement la structure du mariage.
L’artiste a également souligné l’importance pour elle de préserver les valeurs familiales et culturelles, insistant sur le fait que « les bantous ne se marient pas pour divorcer ». Elle encourage même la conjointe de Baltasar à reprendre son mari, tout en conseillant à ce dernier de « se protéger dorénavant ».
« On voit bien qu’il ne force personne, c’est un vrai homme, ma fille reprends ton mari, qu’il se protège dorénavant. », a-t-elle conseillé.
Pour Zonga Gaïmona, cette affaire est l’occasion de réaffirmer sa vision du mariage comme une institution où la loyauté prime, malgré les erreurs humaines.
Rappelons que Balthasar est accusé de « sextapes » qui ont suscité un buzz international sur les réseaux sociaux. Il est accusé dans un témoignage diffusé par la télévision d’État d’avoir conservé ces vidéos sans consentement.
Karina Fofana
Femme ébène et apoutchou dans la vidéo de Baltasar : Ce n’est pas Carmen Sama