Champion du monde de Vovinam Viet Vo Dao des 65-70 kg, en juillet dernier en France, Souleymane Fofana retourne dans l’Hexagone mercredi. Il va participer au championnat régional de Belfort qui aura lieu du 11 au 13 novembre.
C’est un tireur ivoirien frustré de ne pas avoir reçu les honneurs dus à son rang que nous avons découvert à l’espace américain de l’université Félix Houphouët-Boigny de Cocody.
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Vovinam Viet Vo Dao
« Depuis juillet, je suis le champion du monde de Viet vo dao. Beaucoup de mes compatriotes sont accourus pour m’accueillir à l’aéroport, mais aucun message des autorités de mon pays. Alors que c’est pour ce pays qui nous est cher que nous faisons tout cela. C’est le drapeau ivoirien qui est hissé au-dessus de tous les autres, avec l’Abidjanaise qui résonne dans le ciel parisien », fait remarquer Souleymane Fofana qui a pourtant dédié sa médaille d’or à la Première dame et au Président de la République.
« Ce sont eux qui nous exhortent, à travers leurs messages, à nous surpasser pour être parmi les meilleurs. C’est pourquoi je ne comprends pas qu’un Ivoirien se classe premier près de 700 athlètes venus de toutes les contrées du monde et qu’on soit si indifférent », poursuit-il. Cela dit, Souleymane Fofana ne perd pas son esprit guerrier. « Je ne baisse pas les bras.
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Le titre de champion du monde m’oblige à redoubler d’effort. Tout le monde m’attend désormais sur le tapis et j’en suis conscient », a indiqué le tireur ivoirien qui repart avec la même rage de vaincre qu’il y a cinq mois, lors de la Coupe du monde. « Pour ce tournoi de Belfort, je suis passé de trois à six heures de travail par jour. Il n’est pas question pour moi de me laisser abattre », a-t-il confié, espérant que le tir sera rectifié par les autorités compétentes du pays.
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