Le samedi 31 mai 2025, la salle Anoumabo du Palais de la Culture de Treichville a accueilli un événement musical de grande envergure. Vitale, surnommée « la Patronna », a célébré ses 15 années de carrière artistique à travers un concert live. Pendant son concert, elle a affirmé qu’elle n’est pas née chanteuse mais c’est en apprenant qu’on devient forgeron.
L’artiste ivoirienne Vitale, surnommée « la Patronna », a célébré avec faste ses quinze années de carrière musicale lors d’un concert live inoubliable, tenu à la salle Anoumabo du Palais de la Culture de Treichville. Un moment fort en émotions, en son, en lumières… et en confidences.
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Devant un public conquis, Vitale a retracé son parcours avec sincérité et humilité. « Je ne suis pas née chanteuse mais c’est en forgeant qu’on devient forgeron », a-t-elle déclaré sous une pluie d’applaudissements. Un aveu poignant de celle qui, partie de Bouaflé avec une passion brûlante pour l’art, a tout sacrifié pour vivre son rêve.
« J’ai quitté l’école en Terminale pour suivre ma passion. Je suis venue à Abidjan et j’ai commencé dans la danse, aux côtés de figures emblématiques comme Meiway et Aïcha Koné », a-t-elle expliqué sur scène. De danseuse à chanteuse, le parcours de Vitale est celui d’une autodidacte déterminée, d’une artiste qui a su se réinventer et s’imposer dans un univers parfois impitoyable.
Ce concert anniversaire, véritable consécration, a été aussi l’occasion pour la Patronna de remercier ses proches, ses collaborateurs, et surtout ses fans : « Merci à Dieu, merci à ceux qui me soutiennent dans l’ombre comme dans la lumière, et merci à vous, le public, qui me donnez la force de continuer. »
Portée par une énergie débordante, une mise en scène soignée et une voix toujours plus affirmée, Vitale prouve qu’elle n’a rien perdu de sa fougue. Elle s’inscrit désormais dans la lignée des grandes figures féminines de la musique ivoirienne contemporaine.
Et si son histoire devait retenir une seule leçon ? Que le talent peut se travailler, et que la persévérance finit toujours par payer.
Karina Fofana