L’arrivée annoncée de Valentin Rongier à Rennes suscite une vive polémique. Formé à Nantes, le milieu de terrain, attendu le mardi 22 juillet 2025, est au cœur d’une fronde des supporters bretons. Dans un communiqué, le Roazhon Celtic Kop (RCK) a parlé d’« affront » et prévenu : « S’il aboutit, nous ne pourrons l’accepter ».
Les anciens messages de Valentin Rongier, formé à Nantes et qui doit s’engager avec Rennes ce mardi, n’ont pas plu à son futur public. Dans un communiqué, le Roazhon Celtic Kop a ainsi utilisé le terme « affront » pour qualifier le transfert à venir du milieu de terrain. « S’il aboutit, nous ne pourrons l’accepter », a conclu le RCK, qui n’a en revanche pas mentionné le nom de Quentin Merlin, autre joueur formé chez les Canaris sur le point de signer.
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Cahuzac et Mounier, quand les clubs de L1 font marche arrière La situation, rarissime, est survenue en France il y a seulement deux ans. Et elle concernait un… entraîneur adjoint. Yannick Cahuzac, qui avait rompu son contrat avec Lens pour rejoindre Nice, a vu l’annonce de sa future arrivée provoquer une très forte réaction des ultras locaux. Ancien joueur de Bastia, grand rival des Niçois, il avait également partagé un tweet de Jacques Faty un matin de derby : « NiceBastia. Derby pour l’honneur. Le Lion doit vaincre. Crevez-les. »
Un message datant de 2014 mais qu’Internet n’avait pas oublié, ce qui avait incité Nice à faire machine arrière. Avant cet épisode, le football français avait connu celui d’Anthony Mounier. Attendu à Saint-Étienne en janvier 2017, l’ancien Lyonnais avait surtout pour passif un « On les baise les Verts, on les baise » lâché après un but inscrit contre l’ASSE à son époque niçoise.
Quelques interviews égratignant un peu son futur club avaient également crispé des supporters qui, par leurs protestations, ont provoqué l’annulation d’un prêt en si bonne voie que le joueur avait été présenté. Tweets malheureux et pression populaire En Espagne, deux cas plus folkloriques ont mis en lumière la question des réseaux sociaux. À l’été 2015, le jeune Julio Rey avait vu son arrivée au Deportivo La Corogne annulée le jour même à cause d’un tweet insultant envers le club.
Si l’intéressé n’a pas fait carrière et n’a payé que pour un message, Sergi Guardiola a lui payé pour une soirée. Huit heures après son transfert au FC Barcelone, des fouilles de supporters sur les réseaux sociaux provoquent le départ de l’attaquant. Quelques années plus tôt, il avait enchaîné les tweets anti-Barça et pro-Real. Lui… ou ses amis ? Car l’intéressé, qui fera ensuite une carrière honorable en Liga, parlera de blague faite par des amis lors d’une soirée arrosée, sans convaincre.
Mais c’est en Angleterre qu’a eu lieu l’histoire avec le plus d’implications. Ici, pas de transfert annulé à cause de paroles malheureuses, pas de revirement de situation. Juste une légende d’un club qui change d’avis au dernier moment. Steven Gerrard, tout proche d’aller à Chelsea à l’été 2005, avait provoqué la fureur des fans. Maillots brûlés, graffitis au centre d’entraînement, manifestations… Le milieu, obligé de faire venir le médecin des Reds à son domicile à cause d’une attaque de panique, avait changé d’avis alors qu’il ne manquait que son accord. La crainte de perdre sa loyauté plus grande que ses rêves de trophées.
Nord-Sud
NDLR : Le titre et l’introduction sont de la rédaction
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