Le tournage du film « L’Odyssée », qui se déroule en grande partie à Dakhla, a suscité des tensions diplomatiques et des réactions hostiles à Alger. En effet, la ville côtière marocaine, située au sud du pays, est perçue par certains comme un symbole de la dispute territoriale entre le Maroc et l’Algérie, notamment au sujet du Sahara occidental.
Les autorités algériennes redoutent que ce projet cinématographique ne vienne renforcer les revendications marocaines sur cette région contestée. Les médias algériens ont rapidement relayé des critiques, évoquant une « manipulation culturelle » visant à ancrer davantage l’idée d’une souveraineté marocaine sur Dakhla. De plus, ces productions artistiques sont souvent interprétées comme des tentatives de normaliser la situation sur le terrain, une perspective qui est particulièrement délicate dans le contexte géopolitique actuel.
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Les acteurs et l’équipe de production, bien qu’ignorant en grande partie les implications politiques de leur travail, se retrouvent ainsi pris dans un tourbillon d’analyses et de spéculations. Pour beaucoup, ce film pourrait être un reflet de la beauté et de l’histoire de la région, mais pour d’autres, il incarne un affront aux sensibilités nationales.
Le climat est donc tendu, et le tournage de « L’Odyssée » à Dakhla devient un miroir révélateur des enjeux complexes qui dépassent largement le cadre cinématographique.
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