Le chanteur Tiken Jah Fakoly a fermement exprimé sa position envers les jeunes qui lui demandent de l’argent chaque fois qu’il les croise dans la rue.
En Côte d’Ivoire, l’expression « mon vieux » est souvent utilisée par les jeunes en quête d’un billet ou d’une pièce d’argent. Cependant, le célèbre reggaeman Tiken Jah Fakoly refuse de se plier à cette pratique. Le chanteur a clairement exprimé sa position envers les jeunes qui lui demandent de l’argent dans la rue. « Les jeunes-là, quand ils (me) voient et (disent) ‘Vieux père, c’est ton fils’, moi je ne donne pas hein », a-t-il confié. Cette attitude, souvent perçue comme de l’avarice, est en réalité une leçon de vie selon Tiken Jah Fakoly. Il souhaite enseigner aux jeunes la valeur du travail et de la persévérance, des leçons qu’il a lui-même apprises.
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Rappelant ses expériences passées, notamment celles de pousser des charrettes de bagagiste et de participer aux déchargements de gros camions de bananes pour gagner sa vie, Tiken Jah met en avant l’importance de ne pas céder à la facilité. « Parce que moi à mon époque-là, je poussais wottro (charrette de bagagiste) et puis quand les gros camions de bananes arrivaient, on allait participer aux déchargements et on nous payait pour ça, nous on n’était pas assis pour attendre, la vie n’est pas facile », a-t-il expliqué.
Selon lui, enseigner les difficultés aux enfants est essentiel, car la vie peut réserver des imprévus à tout moment. Cette approche vise à les préparer à affronter toutes les éventualités de la vie. Pour Tiken Jah Fakoly, la vie n’est pas facile, mais c’est en faisant face aux défis que l’on peut véritablement s’épanouir.
Lucien Kouaho (stagiaire)
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