Tiken Jah Fakoly, de son vrai nom Doumbia Moussa Fakoly évoque la mère de sa première fille, Tata, décédée. C’était il y a 38 ans, Tiken n’était alors qu’un apprenti musicien et il n’avait pas les moyens de demander sa main. Selon lui, Tata l’a attendu dix ans avant de céder à la pression parentale, pour épouser un autre homme. Deux ans plus tard, Tiken Jah apprend son décès. Dans Tata, il demande pardon pour ce qu’il lui a fait endurer.
Dans une interview, il affirme que Tata est la mère de sa fille.
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« Elle et moi étions très jeunes quand nous nous sommes rencontrés. Elle vivait à Séguéla. C’est quand elle venait voir sa mère à Gbéléban que nous avons fait connaissance. C’était une véritable relation. », s’est-il souvenu.
A l’en croire, à cette époque, il vivait sa galère d’artiste. « Je me battais pour me frayer un chemin dans la musique. C’était vraiment difficile. J’ai été confronté à certains rejets. J’étais considéré comme l’enfant perdu de la famille. », a-t-il déploré. « Cela, surtout avec mon look d’artiste rasta. », a justifié Tiken Jah.
« Je n’avais pas les moyens de me marier. Tata m’a attendu pendant dix ans. Sous la pression de la famille, elle a dû accepter de se marier à quelqu’un d’autre. », a-t-il fait savoir.
A l’en croire, c’est dans la période de fiançailles qu’elle est tombée malade. « Elle est décédée par la suite. C’est quand la nouvelle de son décès m’a été annoncée que j’ai composé cette chanson (Tata). », a-t-il précisé.
« J’estime que c’est moi qui n’ai pas été à la hauteur de la promesse de mariage que je lui ai faite », a conclu Doumbia Moussa Fakoly.
Karina Fofana
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