Le mardi 25 mars 2025 au Stadium stade, Uyo ville de Nigéria, le match de qualification entre le Nigéria et le Zimbabwe devait être une simple formalité, mais il a pris une tournure inattendue après le coup de sifflet final. La rencontre, soldée par un match nul (1-1), a laissé place à une scène tendue entre le sélectionneur du Nigéria Éric Chelle et le sélectionneur Zimbabwe Michael Nees.
Frustré par le résultat, Éric Chelle, entraîneur des Super Eagles, a délibérément ignoré Michael Nees, son homologue zimbabwéen, refusant de lui serrer la main. Un geste qui a immédiatement enflammé la situation. Surpris et agacé, Nees a tenté d’interpeller Chelle, ce qui a dégénéré en une vive altercation. Les officiels ont dû s’interposer pour éviter un affrontement plus musclé.
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En conférence de presse, Éric Chelle a reconnu les erreurs de son équipe, mais a insisté sur le fait que le Nigéria méritait la victoire. « Nous avons commis des fautes, mais nous étions les meilleurs sur le terrain », a-t-il affirmé, regrettant un relâchement défensif qui a coûté deux points précieux.
De son côté, Michael Nees n’a pas caché son mécontentement face à l’attitude de son adversaire. « Dans le football, nous devons nous serrer la main après un match », a-t-il rappelé, déplorant le manque de respect du sélectionneur nigérian.
Ce match nul met le Nigéria dans une position délicate. Favoris du groupe, les Super Eagles enchaînent des contre-performances et voient leur qualification pour la Coupe du Monde 2026 se compliquer. Les supporters s’inquiètent, d’autant plus que l’équipe peine à trouver son équilibre entre une défense fébrile et une attaque inefficace.
Cet incident illustre la pression qui pèse sur les sélectionneurs en pleine course à la qualification. Éric Chelle doit désormais remobiliser ses joueurs et trouver des solutions tactiques pour éviter de nouvelles déconvenues. Les prochaines rencontres seront cruciales : le Nigéria n’a plus droit à l’erreur.
Lucien Kouaho (stagiaire)
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