Après des mois de controverse, la Cour suprême de Guinée-Équatoriale a rendu son verdict dans l’affaire Baltasar Engonga. Impliqué dans un scandale de sextapes ayant secoué le pays, il a été reconnu innocent, comme rapporté par Voz Magazine.
L’affaire, qui a éclaté après la diffusion en ligne de plus de 400 vidéos à caractère sexuel, a pris une tournure inattendue. Le tribunal a conclu que toutes les relations montrées dans les vidéos étaient consensuelles et impliquaient des femmes majeures. Les juges ont également souligné qu’aucune preuve n’indiquait une contrainte ou une influence exercée sur les partenaires de Baltasar.
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Des examens médicaux ont confirmé que l’accusé n’avait transmis aucune maladie sexuellement transmissible à ses partenaires, écartant ainsi un des points centraux de l’accusation.
Au-delà de l’acquittement, le scandale a révélé une autre facette des relations mises en lumière. Plusieurs maris des femmes concernées ont exprimé des réactions étonnantes. Certains ont même remercié Baltasar, affirmant que les vidéos avaient dévoilé les infidélités de leurs conjointes, conduisant à des divorces. Ces révélations ont été qualifiées par certains de « nécessaires pour assainir des relations trompeuses ».
Baltasar dénonce une atteinte à sa vie privée
Malgré son acquittement, Baltasar a vivement dénoncé la diffusion des vidéos, qu’il considère comme une violation grave de sa vie privée et un préjudice énorme à sa réputation. Il a déclaré :
Il a annoncé son intention de porter plainte contre les responsables de cette fuite, espérant qu’ils soient identifiés et traduits en justice.
Cette affaire, largement relayée sur les réseaux sociaux, a suscité des débats intenses en Guinée-Équatoriale. Alors que certains estiment que l’acquittement est justifié, d’autres dénoncent une banalisation des comportements révélés dans les vidéos.
Baltasar Engonga, désormais libre, devra toutefois faire face aux répercussions sociales et professionnelles de cette affaire qui a marqué le pays.
Karina Fofana
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