A la faveur de la conférence de presse de lancement officiel des activités culturelles du Zôkpa-Gôlo International 2024 à Dassioko, sous-préfecture de Fresco qui a eu lieu le samedi 15 juin 2024 aux Sapeurs-Pompiers de Yopougon, Satchet Désirée, épouse Bengbin responsable de la génération 456 au niveau d’Abidjan a invité toute la population à cet évènement.
Satchet Désirée, épouse Bengbin a expliqué que la 456, la génération Dassioko, dans le département de Fresco comprend tous ceux qui sont nés entre 1974 et 1976. Soulignons qu’il y a trois ans entre chaque génération.
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Elle a affirmé que, « l’évènement culturel du Zôkpa-Gôlo International est une fierté pour le peuple Lôglagnoan que nous sommes. Cette fête de génération nous permet de nous connaitre entre nous et à travers le monde. C’est un facteur de cohésion sociale. En effet, nous sommes une minorité dans la région du Gboklè. »
Entourée de quelques collaboratrices, parées en tenue traditionnelle, a elle a rappelé que la génération 456 qu’elles constituent a été classée première de toutes les générations à la faveur de la troisième édition du Zôkpa-Gôlo.
« A cette quatrième édition, nous allons faire mieux pour être premiers encore. A cet effet, nous aurons plusieurs surprises au niveau de notre stand, notamment sur le plan vestimentaire et culturel. », a-t-elle souligné.
Satchet Désirée a assuré qu’elles mettent en avant leur culture, notamment vestimentaire, culinaire, danse, etc. « Les hommes de notre génération nous accompagnent également. A cet effet, j’invite tout le peuple Lôglagnoan et tous les autres à Dassioko du 13 au 18 août 2024 à cette quatrième édition. C’est pour valoriser notre patrimoine culturel et les visiteurs auront beaucoup de choses à découvrir. », a-t-elle promis.
Par ailleurs elle s’est insurgée contre ceux qui identifient le peuple Lôglagnoan aux Krou. « Très souvent nous sommes (le peuple Lôglagnoan) assimilés aux Krou alors que nous sommes des Akan. », a-t-elle recadré avant de se prononcer sur la danse l’Abodan qui a pour origine, selon elle, le peuple Lôglagnoan.
« Le peuple Lôglagnoan a la danse Djin’gblé pareil que l’Abodan. Et dans nos causeries une dame du Krindjabo m’a fait savoir qu’elle est originaire du peuple Lôglagnoan. Selon elle, lorsque nos ancêtres ont transité au Krindjabo, ils ont laissé le Djin’gblé, leur danse là-bas avant de continuer. C’est ainsi que le peuple Krindjabo l’a récupérée pour en faire la promotion et aujourd’hui elle est devenue populaire et les gens pensent qu’ils en sont les détenteurs. Pourtant, c’est nous les vrais propriétaires », a détaillé Satchet Désirée.
Karina Fofana
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