L’ancienne star du football africain, Samuel Eto’o, a récemment accordé un entretien exclusif à France 24, au cours duquel il a vigoureusement nié les accusations portées contre lui par la Confédération Africaine de Football (CAF) pour abus de pouvoir et trucage de match. Le président de la FECAFOOT a déclaré qu’il comptait porter plainte contre l’instance africaine, qualifiant les allégations de « sans fondement ».
Lors de son entretien avec le journaliste Marc Perelman, Samuel Eto’o a abordé divers sujets d’actualité le concernant. Outre la confirmation du non-renouvellement de Rigobert Song à la tête des Lions Indomptables, l’ancien capitaine de l’équipe nationale du Cameroun a discuté de l’enquête en cours menée par la CAF sur sa gestion présumée opaque de la Fédération de football de son pays.
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Les accusations portées contre Samuel Eto’o incluent l’abus de pouvoir, des menaces physiques, ainsi que des trucages de matchs dans le championnat local. L’ex-attaquant du Barça et de l’Inter Milan a répondu aux accusations en déclarant: «Je n’ai jamais été interrogé. On a fait un communiqué pour dire qu’une enquête était ouverte, mais je n’ai jamais été interrogé sur ce qu’on me reprochait.» Samuel Eto’o a ensuite critiqué ouvertement la CAF, affirmant que, «pendant plus de 22 ans, la seule chose que j’ai su faire, c’est jouer au football. J’ai toujours respecté le fair-play. Ce n’est pas en devenant président que je vais changer cette attitude. Je pense qu’on devient grand quand on respecte les autres, même quand on perd, et surtout quand on perd.»
En réponse aux accusations, Samuel Eto’o a déclaré avoir mandaté ses avocats pour porter plainte contre la CAF afin que les responsabilités soient établies. Il a conclu en exprimant son indignation face à ce qu’il considère comme une tentative de salir sa réputation et de détruire son héritage dans le monde du football.
Lucien Kouaho (stagiaire)
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