La chanteuse ivoirienne Roseline Layo, connue pour son timbre vocal puissant, n’a pas mâché ses mots face aux critiques sur son style musical. Lors d’une récente déclaration, l’artiste a tenu à rappeler ses succès et à défendre son identité artistique.
« On dit que je crie… Mais avec ces ‘’cris’’, j’ai obtenu un Disque d’or ainsi qu’un Primud d’or », a-t-elle affirmé. Une manière claire de répondre aux voix qui estiment que ses performances manquent de subtilité.
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Pour Roseline Layo, ses prétendus « cris » sont bien plus qu’une marque de fabrique : ils sont la clé de son ascension fulgurante. « Certaines personnes trouvent que je crie plus que je ne chante. Mais bon ! C’est crier qui m’a valu un prix Primud, un Disque d’or, qui m’a fait jouer au Casino de Paris, un concert à l’Hôtel Ivoire, sur l’esplanade du Palais de la Culture et aujourd’hui au Parc des Expositions », a-t-elle martelé, visiblement déterminée à s’affirmer.
L’artiste, qui ne cache pas son ambition de briller encore plus sur la scène musicale, a aussi livré une réflexion personnelle sur sa carrière. « En tout cas, tant que Dieu me fera grâce du souffle de vie et de la santé, je crierai jusqu’à la fin de ma vie. Tant que c’est cela qui me permet d’être musicalement épanouie, d’être toujours en verve sur scène et d’avoir de l’argent, de faire face à mes besoins et ceux de ma famille, je continuerai de crier. », a-t-elle insisté.
Des propos qui témoignent de sa résilience et de son amour pour la musique, malgré les critiques. Avec son style unique, Roseline Layo continue de marquer l’univers musical ivoirien et international.
Lucien Kouaho (stagiaire)
Roseline Layo partage son expérience inspirante avec les étudiants de l’INSAAC