L’artiste ivoirienne Roseline Layo continue de marquer la scène musicale par son authenticité et son audace. Dans une interview accordée à Linfodrome le samedi 16 août 2025, la chanteuse a dressé un premier bilan de ses trois années de carrière et a levé le voile sur certains choix artistiques, notamment l’intégration du Mapouka dans sa chanson Zoé, une œuvre dédiée à Dieu, qui suscite des commentaires.
« Après trois ans de carrière musicale, le bilan est positif, mais nous voulons encore aller plus loin, car le chemin reste long. On veut davantage se faire connaître à l’international », a confié Roseline Layo, affirmant que le travail et le sérieux demeurent ses principales armes. Elle précise que le sérieux, pour elle, consiste aussi à « considérer et écouter chaque personne de son équipe, même la plus modeste ».
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Interrogée sur la controverse autour de la chanson Mapouka dans Zoé, l’artiste a tenu à clarifier son intention : « Dans notre culture en Côte d’Ivoire, le mapouka existe depuis longtemps. On l’a dansé sur la chanson Zôkô et cela n’a pas choqué. Mais comme je suis leur moins chère, tout le monde en parle… Pourtant, notre objectif était simplement de valoriser chaque culture de notre pays. »
Au-delà des débats, Roseline Layo prépare activement son concert au Canada, un événement qu’elle aborde avec enthousiasme et fierté. « Ce qui me réjouit le plus, c’est d’y aller avec mon orchestre. C’est ma plus grande satisfaction dans ce projet, car avec eux je suis à l’aise, je me sens bien sur scène et je suis certaine que le travail que nous avons abattu sera fidèlement restitué ce jour-là », a-t-elle assuré, lançant un appel à ses fans : « Alors, prenez vos tickets, car ce sera un grand moment ! »
Entre enracinement culturel et ouverture internationale, Roseline Layo s’impose comme une figure montante de la musique ivoirienne contemporaine, déterminée à allier tradition, modernité et foi.
Lucien Kouaho (stagiaire)
Roseline Layo parle de ses débuts : « J’ai aussi débuté mes activités avec 20 000 FCFA »