Invitée de l’émission Life Radio, la chanteuse ivoirienne Roseline Layo s’est exprimée sans détour sur les critiques récurrentes dont elle fait l’objet depuis la sortie de sa chanson « Les hommes du pouvoir ». Accusée par certains internautes d’être devenue une « faiseuse d’atalaku », l’artiste a tenu à remettre les choses au clair.
« C’est ceux qui ne connaissent pas véritablement la musique qui racontent que je suis une artiste faiseuse d’atalaku. Ils m’attaquent juste parce qu’ils en ont envie », a-t-elle clarifié au micro de la station abidjanaise.
A lire aussi : Roseline Layo à propos de la chaussure qui fait le buzz : « Laissez-moi un peu me rapprocher de Beyoncé »

Roseline Layo a expliqué que le fait de citer des noms dans une chanson n’a rien de nouveau dans l’univers musical. « Chanter des noms dans les chansons a toujours existé. Des artistes du coupé-décalé comme DJ Léo et Anderson Premier sortaient des chansons contenant des noms, mais ils n’étaient pas taxés d’artistes faiseurs de spots ou d’atalaku », a-t-elle souligné, rappelant également que « même feu DJ Arafat le faisait dans certaines de ses chansons ».
L’interprète de « Donnez-nous un peu » a également cité l’exemple du chanteur congolais Fally Ipupa. « Le grand Fally Ipupa peut citer mille noms dans une seule chanson, avec les mélodies qui vont avec. C’est toujours bien chanté », a-t-elle insisté.

Pour Roseline Layo, sa démarche artistique dans « Les hommes du pouvoir » s’inscrit dans un esprit d’hommage et de polyvalence musicale. « À travers cette chanson, j’ai voulu rendre hommage à mes aînés du coupé-décalé et démontrer qu’en tant que chanteuse de variétés, je suis à l’aise sur tous les styles de musique », a-t-elle conclu.
Cette mise au point de l’artiste vient ainsi balayer les critiques et rappeler sa volonté d’explorer librement les sonorités ivoiriennes tout en valorisant l’héritage du coupé-décalé.
Lucien Kouaho (stagiaire)

























