L’ancien entraîneur des Lions Indomptables du Cameroun, Rigobert Song répond à l’interview de son successeur, Marc Brys, publiée le 17 août 202 dans le journal belge Dernière Heure (DH). Il fait savoir qu’il mérite du respect.
Dans une interview publiée 17 août 2024, tant en version imprimée que sur son site internet, par le journal belge Dernière Heure (DH), Marc Brys, entraîneur-sélectionneur des Lions Indomptables du Cameroun, a déclaré : « J’ai 62 ans, un âge auquel on dit les vérités aux gens, pour les aider à évoluer. Mon prédécesseur Rigobert Song était sa girouette et n’avait rien à dire… ».
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Monsieur Brys est effectivement à un âge où la mesure et la retenue dans les prises de parole s’imposent endroit ligne des valeurs véhiculées par notre sport. Point n’est besoin de recourir à l’outrage et user de propos désobligeants. Surtout vis-à-vis de personnes qu’on ne connait pas, pour des choses qui nous sont étrangères et qu’on n’a pas vécues. Je n’ai pas souvenir de l’avoir vu une seule fois dans le vestiaire ou pendant une séance d’entrainement durant mon bail comme manager-sélectionneur des Lions Indomptables. A chacun sa méthode, ses habitudes et son fonctionnement. Le plus important ce sont les résultats.
J’ai eu la chance pendant mon passage à la tête des Lions Indomptables de bénéficier de l’appui de mes anciens coéquipiers qui ont une grande connaissance du football et de l’équipe nationale fanion du Cameroun. J’ai aussi bénéficié de leurs conseils et avis, mais à la fin j’ai toujours été celui qui décide et assume ses choix.
En tant que Manager-Sélectionneur, alors que peu y croyaient, j’ai qualifié le Cameroun pour une Coupe du monde et une Coupe d’Afrique des Nations. Avec des prestations en phase finale que j’aurais, le premier, souhaité meilleures, mais qui sont loin d’avoir été ridicules. Durant ma carrière de footballeur, tant en clubs à travers l’Europe qu’avec les Lions Indomptables, dont j’ai été capitaine pendant une dizaine d’années, j’ai toujours été un joueur qui a su privilégier les valeurs que véhicule notre sport : le fair-play, l’esprit d’équipe, le respect, la solidarité. Je sais e dans le football c’est en équipe gagne Mais mon statut de capitaines sélectionneur plus tard m’emmené très tôt à prendre mes responsabilités quand ça s’impose. J’estime que pour l’ensemble de ma carrière je mérite du respect. Je respecte tout le monde et j’exige en retour du respect pour ma personne.
Monsieur Brys, qui poursuit le chantier de reconstruction et de renouvellement que nous avons initié, est attendu sur le terrain, et non dans les journaux, dans le cadre des éliminatoires de la CAN 2025 et de la Coupe du Monde 2026. L’histoire du football camerounais a été écrite grâce à nos icônes. Ces dernières m’éditent Respect et Reconnaissance. Fait mon recours en tant que manager-sélectionneur en prenant mes responsabilités face à certaines situations et en faisant des choix que j’assume pleinement. Par
Rigobert Song Bahanag
NDLR : Le titre et l’introduction sont de la rédaction
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