La chanteuse ivoirienne Reine Pélagie, de son nom a l’état civil Kadiatou Fama Camara, grande voix de la musique traditionnelle du peuple Bété, a récemment apporté des précisions sur le sens de sa célèbre chanson intitulée « Ouattara ».
Longtemps interprétée par certains comme un hommage direct au Président de la République, Alassane Ouattara, cette œuvre puise en réalité ses racines dans un message de fraternité et d’unité entre les peuples ivoiriens.
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« Moi, Reine Pélagie du grand peuple bété, je chante un “Ouattara” », a-t-elle expliqué. Pour l’artiste, ce titre est avant tout un symbole de cohésion nationale et un rappel de la convivialité qui régnait jadis entre les différentes communautés du pays. « Cette chanson témoigne de la fraternité vraie qui existait entre les Ivoiriens », a-t-elle souligné, insistant sur la portée universelle de son œuvre.
Reine Pélagie affirme que « Ouattara » est avant tout une chanson d’hommage. Si le patronyme évoque naturellement celui du chef de l’État, l’artiste précise que son intention n’était pas politique. « Je chante un Ouattara, c’est tout à fait normal que cette chanson soit prisée par tous nos parents qui portent ce nom. C’est normal qu’ils se sentent concernés », a-t-elle indiqué avec le sourire.

Interrogée sur un éventuel lien direct avec le président Alassane Ouattara, la chanteuse reconnaît que le chef de l’État connaît probablement la chanson : « Effectivement, beaucoup me demandent si cette chanson lui est dédiée. Le président Alassane Ouattara le sait très bien. Il connaît certainement cette chanson. »
Reine Pélagie a également évoqué un souvenir marquant : la promesse que lui aurait faite le président lors de son accession au pouvoir en 2011. « Le président Ouattara lui-même avait promis, quand il prenait le pouvoir, de me faire rentrer en Côte d’Ivoire », a-t-elle confié, pleine de nostalgie.
À travers « Ouattara », l’artiste réaffirme donc sa volonté de bâtir des ponts entre les cultures et de rappeler à tous les Ivoiriens l’importance du vivre-ensemble, au-delà des patronymes et des appartenances ethniques.
Rappelons que Reine Pélagie, 64 arejoinans, a rejoint le rang des vedettes de la musique ivoirienne dès les années 1970.
Lucien Kouaho (stagiaire)
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