En République démocratique du Congo (RDC), des artistes se sont invités sur une scène à Bukavu, pour prêcher la paix. Ce, pour dénoncer l’insécurité quasi endémique dans l’Est du pays.
A l’occasion, de la 3e édition de Festiras : un festival de rap et de slam dans la capitale du Sud-Kiv, un défi a été fixé. Il s’agit selon l’Organisateur du festival, Alidor Chibembe, des artistes qui ont choisi de s’exprimer sur des genres engagés, pour dénoncer l’insécurité quasi endémique dans l’Est du pays.
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« Nous menons le combat, dans le souci de changer, le souci de faire monter la jeunesse. On a le souci de prêcher le message de paix, le message de vivre ensemble. Alors, on espère que ça ira », a-t-il indiqué.
Quant à David Kasi, un festivalier, il a indiqué que la musique prend ici les allures d’une arme, pour des populations qui sont sur le qui-vive. « Le Festiras est bien plus qu’un festival de musique. Des moments pareils sont importants, car nous sommes contents lorsque nous retrouvons beaucoup de gens de Bukavu, ceux qui viennent des pays étrangers, partout en Afrique. Ça nous permet de développer le vivre ensemble, qui nous aide à surmonter des moments de troubles que nous traversons. », a-t-il exposé.
Notons que, Festiras, est un message d’espoir donc, un appel à la paix et une démonstration de la force de la culture face à la violence.
En dépit du contexte sécuritaire, la musique a dessiné des sourires sur des nombreux visages. La symbiose entre le public et les artistes est passée par là. Au moins 1000 festivaliers étaient attendus.