L’artiste zouglou ivoirien Molière, de son vrai nom Maxime Ogou, a récemment exprimé son désarroi face à une affaire de litige foncier dont il se dit victime. Dans une vidéo, il a interpellé les autorités sur l’urgence de trouver des solutions à ce fléau qui touche de nombreux citoyens.
Selon lui, il aurait acquis un terrain d’une superficie d’un mille kilomètres carrés pour la somme de 11 millions de francs CFA il y a plusieurs années. Pourtant, à ce jour, il n’en aurait toujours pas la jouissance. « Jusqu’à aujourd’hui, je n’ai pas mon terrain. On nous parle de liquidateur, mais pourquoi devrais-je encore faire face à ces complications alors que j’ai légalement acheté mon bien ? », s’est-il indigné.
A lire aussi : Conflits fonciers à Akandjé, Abouabou et Abatta : Un appel à la reconnaissance des droits coutumiers
L’artiste déplore une situation où des personnes se retrouvent dépossédées de leurs biens, malgré la possession de documents légaux. « Quand tu apprends que quelqu’un qui sort de nulle part vient t’arracher ton bien et que cette personne possède les mêmes papiers que toi, c’est là que tu réalises la profondeur du problème », a-t-il ajouté.
Face à cette injustice, Molière garde espoir et fait appel aux autorités pour trouver une solution durable. « J’ai confiance en nos dirigeants. Ils doivent mettre fin à ce fléau, car il prend de l’ampleur et tout le monde s’en plaint. C’est une question qui devrait mobiliser même les artistes, car s’approprier illégalement le bien d’autrui, c’est comme lui arracher la vie », a-t-il conclu.
Ce témoignage met en lumière un problème récurrent en Côte d’Ivoire, où de nombreux citoyens dénoncent les conflits liés à la propriété foncière. Une situation qui, selon Molière, mérite une attention accrue des autorités compétentes.
Lucien Kouaho (stagiaire)
DJ Kedjévara : « Je me suis fait beaucoup arnaquer dans le domaine de l’immobilier et du foncier »