L’artiste zouglouman, Denis Koulaté Koulaté dit Petit Denis est retourné récemment à Djamadioké (Tabou) sur la tombe de sa génitrice, Kla Hinéné Henriette pour lui « parler et lui demander pardon ».
L’artiste était à Djamadioké, village distant de 20 km de la ville de Tabou et à 8 km de la frontière du Liberia où a été inhumée sa mère Kla Hinéné Henriette. Il a été reçu selon la tradition Kroumen qui stipule que lorsqu’on reçoit une personnalité de marque on lui offre de la cola avant de lui demander les nouvelles. Après les civilités, l’artiste a fini par donner les nouvelles.
A lire aussi : Petit Dénis de retour sur la scène avec son nouveau single « Solawe »
« Je demande pardon. J’ai besoin de vos bénédictions. C’est comme une impression d’avoir abandonné les parents. Ce n’est pas parce que tu es star qu’il faut abandonner les parents. Ce n’est pas le cas », affirme-t-il la gorge nouée.
Il a fait savoir qu’il était en France lorsque sa maman est décédée avant de dire que le village le manquait. « Le village me manquait. J’avais bien envie de venir. Mais comment ? C’est comme si quelque chose me retenait. J’étais en France lorsque ma maman est décédée. Je ne sais pas où elle a été enterrée et c’est quelque chose que je n’arrive pas à supporter. Je me le reproche et ça me peine. », a déploré Petit Denis.
Et d’ajouter : « J’ai effectué le déplacement pour voir au moins où elle a été enterrée, pour lui parler et lui demander pardon. Je suis content de voir ma famille ». Après les nouvelles, il est allé se recueillir sur la tombe de sa génitrice accompagné de ses parents du village.
Dans une interview à Brut, le Zouglouman expliquait qu’il continue à vire mal le décès de sa mère. « Parce que je n’ai pas eu l’occasion d’enterrer ma mère. Et c’est quelque chose qui me brise jusqu’à présent. En effet, j’étais en Europe et je n’avais pas encore la possibilité de rentrer en Côte d’Ivoire. Et tout s’est passé en mon absence », a-t-il déploré.
Karina Fofana
Yodé : « Nous sommes les seuls artistes qui avons conduit Petit Denis dans un centre de cure »