Icône du football néerlandais et figure emblématique de l’AC Milan, Marcel van Basten, dit Marco van Basten, 60 ans, a marqué l’histoire du ballon rond par son élégance technique et son efficacité devant le but. Pourtant, le 26 mai 1993, lors de la finale de la Ligue des champions face à l’Olympique de Marseille, la carrière du prodige néerlandais basculait dans une ombre inattendue.
Ce soir-là, Van Basten foulait la pelouse comme un symbole vivant de l’excellence footballistique. Son talent, fait de dribbles soyeux et de frappes chirurgicales, faisait trembler les défenses les plus solides. Mais le destin en a décidé autrement. Victime d’un tacle sévère, il s’effondre, visiblement touché. Les caméras captent alors une image poignante : le visage crispé par la douleur, le regard perdu, l’attaquant quitte le terrain en boitant. Un départ précipité, lourd de sens.
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Ce moment, dramatique, allait sceller la fin prématurée d’une carrière exceptionnelle. Miné par des blessures récurrentes à la cheville, Marco van Basten ne rejouera plus jamais au plus haut niveau. À seulement 28 ans, le football perdait l’un de ses plus brillants artistes.
L’héritage de Van Basten reste cependant intact. Triple Ballon d’Or, auteur du légendaire but en finale de l’Euro 1988 contre l’URSS, il laisse derrière lui une trace indélébile. Mais cette dernière apparition en Ligue des champions rappelle une vérité implacable : même les légendes ne sont pas à l’abri des cruelles lois du sport.
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