Le célèbre artiste chanteur, était l’ invité de l’émission ‘’Peopl’Emik’’ de La3 le 28 octobre 2022. Le défenseur du langage ivoirien, le ‘’nouchi’’ nous explique quelques mots.
Julien Goualo pense que l’échec des élèves n’a rien à voir avec le fait de parler le Nouchi. Il prend en exemple, la réussite de plusieurs personnalités qui étaient autrefois des adeptes du mouvement ‘’nouchi’’. Pour lui, on peut bien parler l’anglais sans pour autant abandonner la langue française.
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C’est aussi le cas pour le Nouchi. Il livre les significations de certaines mots en nouchi : ‘’Un Panoman » veut dire celui qui est dans le bus qui enlève les porte-monnaie des gens ; ‘’Yeoman », c’est l’agresseur ; ‘’le bakrôman’’, c’est celui que les parents ont chassé de la maison et il est sans domicile, quel que soit l’endroit où il a sommeil, il dort là ; ‘’le graou », c’est celui qui est sans sentiment, ‘’le ziguéya », ce sont des intellectuels, ‘’des yagamanes », des grands frères qui ont compris qu’il ne faudrait pas tout mélanger, c’est pourquoi ils ont créé Ziguéya », a-t-il déclaré.
En effet, de plus en plus, la jeunesse ivoirienne s’adonne largement au langage de rue qui est le ‘’Nouchi’’. Mais après, l’on remarque que certains mots et expressions de ce langage se retrouvent de manière récurrente sur certaines copies des élèves et des étudiants. Ce qui emmène certaines personnes à penser que le Nouchi est en partie à la base de la ruine de notre système scolaire.
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On notera que le Nouchi est un code, selon Julien Goualo. Un code qui selon lui, permet aux Ivoiriens de toute couche sociale, de toute ethnie de la Côte d’Ivoire de communiquer entre frères et sœurs dans certaines circonstances. Pour l’artiste, le fait que certains mots soient introduits dans le petit Larousse illustré (enjaillement et boucantier), doit emmener les Ivoiriens à être fiers de ce langage atypique et à le protéger.
Kouaho Lucien (stagiaire)