Le 8 mars 2020 ; 8 mars 2024, cela fait quatre ans que la scène artistique ivoirienne perdait l’un de ses pionniers les plus emblématiques, Ernest Kouadio Koffi dit N’st Cophies, décédé aux États-Unis où il avait élu domicile depuis des années.
Après des mois d’attente, le corps de N’st Cophies est arrivé le mercredi 3 juin 2020 à l’aéroport Félix Houphouet-Boigny d’Abidjan.
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C’est sur le coup de 11h30 que l’avion d’Ethiopian Airlines qui transportait le corps sans vie de l’artiste a atterri dans la capitale ivoirienne, pour finalement être inhumé à Dimbokro, son village natal, le vendredi 16 octobre de la même année. La levée du corps avait eu lieu le même jour, quelques heures plus tôt à Ivosep, Abidjan.
L’inhumation de l’artiste, connu notamment pour avoir créé le célèbre « Zogoda Zoué », a été marquée par l’absence de son épouse, Mme Belthilde Metoua Coffi, retournée aux États-Unis après avoir longtemps attendu la tenue des funérailles.
L’artiste s’était installé depuis plus d’une trentaine d’années en France où il avait monté sa propre structure de production. Son dernier album s’intitule « Djantraman ».
Quatre ans après sa disparition, N’st Cophies reste présent dans les mémoires, rappelant que pour un artiste, la mort n’est qu’une étape, l’œuvre qu’il laisse derrière lui continuant d’inspirer et de toucher les cœurs, perpétuant ainsi son héritage immortel.
Lucien Kouaho (stagiaire)