L’ancien international français, Nicolas Anelka, a récemment révélé ses regrets concernant son passage au Real Madrid, un des plus grands clubs du monde. Lors d’une interview, l’ancien attaquant s’est confié sur les difficultés qu’il a rencontrées dès son arrivée en Espagne en 1999.
Anelka, recruté par le président Lorenzo Sanz, a expliqué que son transfert n’était pas souhaité par l’entraîneur de l’époque, John Toshack, ce qui a immédiatement créé une atmosphère tendue. « Mon regret, je l’ai eu dès mon arrivée. Le premier jour dans le vestiaire, je n’avais pas de place. Mon nom n’était pas écrit, mon maillot n’était pas accroché. Avec les retours de prêt, certains joueurs devaient partager des casiers. Ça m’a tout de suite donné un mauvais sentiment », a-t-il raconté.
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Anelka a également confié que l’ambiance avec ses coéquipiers, notamment les Espagnols, était loin d’être accueillante. Samuel Eto’o, alors jeune joueur au Real, l’avait mis en garde : « Il m’a dit de faire attention aux anciens, car ils avaient demandé au président pourquoi il m’avait recruté alors qu’il y avait Fernando Morientes. »
Cette méfiance initiale a renforcé le sentiment d’isolement d’Anelka, déjà confronté à la barrière de la langue. En concurrence avec des figures emblématiques comme Morientes et Raul, l’attaquant français n’a pas su s’imposer. « Je n’étais pas bon sur le terrain, et je n’ai pas fait les efforts nécessaires. Le fait qu’on m’ait averti dès le départ m’a mis sur la défensive », a-t-il reconnu.
Malgré ces débuts chaotiques, Anelka a tout de même remporté la Ligue des champions avec le Real Madrid lors de la saison 1999-2000. Cependant, son passage à Madrid reste pour lui une expérience amère. « Avec le recul, je n’aurais pas dû signer là-bas. C’était un enfer, entre la concurrence, l’hostilité et mes propres performances insuffisantes », a-t-il conclu.
Ce témoignage met en lumière les défis humains et professionnels auxquels sont confrontés les joueurs, même dans les clubs les plus prestigieux. Pour Anelka, cette étape de sa carrière restera un épisode aussi marquant que difficile.
Lucien Kouaho (stagiaire)