Vingt-six ans après son couronnement en tant que Miss Côte d’Ivoire, N’Cho Laeticia partage une vision empreinte de sagesse sur la beauté et la réussite. Dans une déclaration, elle a souligné l’importance d’être reconnue pour son intelligence et son impact plutôt que pour son apparence physique.
« Je suis bété de par ma mère et Akyé de par mon père », a-t-elle confié, évoquant ses racines culturelles. Elle se rappelle des paroles de sa mère, enseignante de profession, qui lui répétait que la beauté n’était qu’un héritage génétique et qu’elle n’avait aucun mérite personnel à être belle. « Ma mère disait que cela ne servait à rien d’être belle si on ne pouvait pas bien s’exprimer », a-t-elle ajouté, insistant sur l’importance de cultiver ses compétences intellectuelles et sociales.
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Pour N’Cho Laeticia, les compliments liés à la beauté ou même à l’intelligence ne suffisent pas. « Les filles belles, il y en a chaque année, et les personnes intelligentes, il y en a à tous les niveaux », a-t-elle affirmé. Ce qui compte, selon elle, c’est de marquer sa génération par un parcours inspirant. Être qualifiée de « brillante » a bien plus de valeur, car cela reflète une capacité à se démarquer par des actions concrètes et une influence durable.
Cette philosophie illustre l’évolution de ses priorités avec le temps. Selon elle, la jeunesse et ses artifices laissent place à des aspirations plus profondes. « Une personne brillante, c’est une personne qui se démarque », conclut-elle, encourageant ainsi les femmes à privilégier l’excellence et l’impact sur leur entourage plutôt qu’une simple quête de compliments éphémères.
Lucien Kouaho (stagiaire)