La ravissante animatrice de la Radiodiffusion Télévision ivoirienne (RTI), Nahomi Amoussou Alafé, dans une publication sur son compte Facebook le vendredi 18 août 2023 a fait un témoignage de reconnaissance à Dieu de lui avoir permis d’enfanter. Elle a expliqué qu’elle a eu 9 grossesses dans la maladie et la douleur pour que des médecins lui disent qu’elle ne devrait “plus espérer avoir un enfant”.
Témoignage Reconnaissance à DIEU LE PÈRE CREATEUR, qui par son fils le SEIGNEUR JÉSUS CHIST, m’a permis d’enfanter
Une femme sans enfants, surtout en Afrique, est traitée comme une sorcière et elle ne mérite aucun respect.
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Même si l’enfantement ne dépend pas uniquement de la volonté humaine, plusieurs femmes continuent de subir les pires formes d’agressions morales et parfois physiques. Ce fut mon cas et Dieu dans sa Grâce, a pu me permettre de surmonter cette dure épreuve
J’ai toujours adoré les enfants. Mon plus grand désir, c’était d’en avoir au moins deux : une fille et un garçon.
Mais mon utérus n’était pas assez solide pour me permettre de porter à terme une grossesse
Chaque fois que j’ai pu tomber enceinte, il fallait me faire un cerclage. J’étais tout le temps hospitalisée. Les traitements s’enchaînaient mais rien.
Des connaissances, des téléspectateurs… Ils ont été nombreux à me persécuter juste parce que je n’arrivais pas à avoir un enfant
Après plusieurs fausses couches, j’ai été désignée pour présenter les programmes dédiés aux enfants : Ahouaney et Wozo Vacances
C’était un supplice à la fin de chaque émission. Les enfants rentraient chez eux et je me retrouvais seule en pleurs et très triste. Pourquoi je devais m’occuper des enfants des autres, leur donner de la joie, et ne pas pouvoir en avoir ? Qu’est-ce que j’avais fait pour avoir ce « ventre cimetière » ? Je ne pouvais plus continuer de présenter ces émissions, mais mes patrons avaient détecté en moi un talent et m’ont maintenu dans le monde des enfants
J’ai continué de suivre les traitements de plusieurs médecins tout en restant dans la prière. J’ai fini par avoir en tout, 7 fausses couches et 2 enfants que j’ai dû enterrer avant de sortir de l’hôpital. Ariel qui est né par siège a vécu 7 jours et Leila qui est venue au monde quelques années plus tard par césarienne, a vécu 3 jours.
9 grossesses et toujours pas d’enfants !!!!
9 grossesses dans la maladie et la douleur pour apprendre des médecins que je ne devais plus espérer avoir un enfant
Pourquoi je devais à chaque fois sortir de l’hôpital le corps, l’âme et l’esprit meurtris ?
En plus de cette effroyable douleur, je devais aussi encaisser les injures de certaines personnes qui soutenaient que je sacrifiais mes enfants pour avoir du succès et de l’argent. Je n’en pouvais plus. Je ne dormais plus. Je ne mangeais plus.
Je voulais juste arrêter de vivre…
Heureusement que mon époux était là pour me rappeler qu’il m’aimait avec ou sans enfants. Je dis heureusement parce que plusieurs hommes ont répudié leurs femmes parce qu’elles ne pouvaient pas enfanter. Monsieur Wakili Alafé a été à mes côtés. Il a été là pour me motiver à sortir de la maison pour aller travailler en gardant le sourire malgré les épreuves. Quand dehors je n’en pouvais plus, il me parlait au téléphone ou abandonnait carrément ses activités pour me rejoindre
Femmes, si vous êtes dans ce genre de situations, je prie que vous ayez un homme compréhensif qui craint Dieu à vos côtés. Je n’ai pas dit un homme parfait car la perfection n’existe pas. Je dis qu’il faut un homme qui craint Dieu.
À presque la fin de la saison de Wozo 2014, j’ai commencé à être mal en point. Mais très chargée par le travail, c’est seulement à la fin de la saison de ce programme de vacances sur RTI1 que j’ai pu voir le médecin qui m’a annoncé que j’étais pour la 10ème fois enceinte
Là j’ai dit Non ! Je veux avorter !!! Je veux interrompre cette grossesse qui allait me rendre encore malade, m’obligeant à être encore hospitalisée avant de devoir perdre encore une partie de moi.
Alerté, mon époux est de nouveau monté au créneau pour prier avec moi et m’encourager. Mais j’étais traumatisée. J’avais peur.
Et rebelotte, cerclage, hospitalisations, maladie, tout était pareil que lors des autres grossesses. Je n’y croyais plus. Je me disais : « TU ES MAUDITE, TU VAS ENCORE PERDRE CET ENFANT »
Mais DIEU n’avait pas encore dit son dernier mot
Ma famille et mes vrais amis se succédaient à mon chevet pour prier avec moi et m’exhorter.
GILDAS SALOMÉ l’intercesseur en chef, tu t’en souviens ?
Pour les autres grossesses, je n’arrivais pas à avoir le visa pour aller accoucher hors du pays. Mais là, j’étais mal en point et il fallait absolument que je parte.
Mon nouveau dossier médical démontrait avec insistance qu’il n’y avait pas de plateaux techniques en Côte d’Ivoire pour me prendre en charge.
Par miracle, mon gynécologue était en France à la même période pour une formation. Docteur Kourouma a donc pu me suivre dans l’hôpital où il suivait sa formation avec les responsables de l’établissement.
Malade, hospitalisée et physiquement déformée, les yeux fixés vers le ciel, je ne pouvais que dire : « SEIGNEUR PARDON, AIE PITIÉ DE MOI. PARDON SEIGNEUR, SAUVE-MOI, JE T’EN PRIE. FAIS-MOI LA GRÂCE CETTE FOIS-CI D’AVOIR UN ENFANT »
Et lorsque finalement, vu mon état et celui du bébé, les médecins sont venus me dire qu’ils étaient obligés d’avancer l’accouchement, j’ai cru que j’allais mourir.
Et c’est là que le miracle s’est produit. Alors que l’équipe du pédiatre attendait avec une couveuse, la petite ALAFÉ MARIA NOADIA a poussé des cris stridents. Prématurée mais en très bonne santé, elle n’a pas eu besoin de passer par la couveuse
Le jour de la sortie de l’hôpital, j’avais peur de partir. Moi qui n’étais jamais sorti d’un hôpital avec un bébé dans les mains. Et si des soucis survenaient plus tard ? Est-ce que les médecins ne pouvaient pas faire d’autres examens sur quelques semaines pour se rassurer que tout allait bien ?
DIEU venait de faire pour moi l’inimaginable : je pouvais rentrer avec un bébé en très bonne santé
MME DAILLY Moceane Benit tu t’en souviens ?
Par la Grâce de DIEU, la petite grandit en intelligence et en bonne santé. Elle fait de son père et moi, des parents très heureux et reconnaissants pour les bontés de l’ÉTERNEL
MERCI à tous ceux qui nous ont soutenu et continuent de le faire
Merci au docteur KOUROUMA que nous retrouvons désormais, par les bons soins de la première dame DOMINIQUE OUATTARA, à l’hôpital MÈRE ENFANTS. Désormais sur la terre de l’hospitalité, on retrouve plusieurs plateaux techniques médicaux pour aider les femmes qui souhaitent avoir un enfant.
Ma sœur, si tu passes en ce moment par des difficultés pour enfanter, j’espère que mon témoignage pourra te donner de l’espoir. DIEU est Souverain et fait toute chose bonne en son temps. Garde la FOI et que ton cœur ne se détourne pas du SEIGNEUR
S’IL a fait pour moi, il peut aussi le faire pour toi
Reste bénie au NOM SUPRÊME DE JÉSUS CHRIST
NDLR : Le titre et l’introduction sont de la rédaction