A quelques heures de la fin de l’année 2024, Nadiya Sebeh, l’épouse de Ariel Sheney de son vrai nom, Sré Ariel Jean Arthur l’a relaté (l’année). Elle a affirmé que l’année 2024 ne l’a pas vaincue, mais l’a rendue plutôt invincible.
2024
Je suis rentrée en toi avec des larmes. Tu m’as accueillie avec des nouvelles qui ont brisé mon cœur, des épreuves qui m’ont fait croire que je touchais à la fin. Je me voyais mourir. Mais aujourd’hui, alors que je te regarde partir, je réalise que tu ne m’as pas tuée… Tu m’as rendue plus forte.
A lire aussi : « Voyage au cœur de la vie », le film témoignage de Nadiya Sebeh dans sa lutte contre le cancer du sein présenté à Abidjan
2024, tu m’as fait traverser des tempêtes. Tu m’as plongée dans une bataille que je n’aurais jamais cru pouvoir mener : le cancer. Mais au milieu de cette traversée, tu m’as aussi montré la lumière. Tu m’as révélé les visages de ceux qui m’aiment vraiment. Tu es passé par mon mari, mes parents, mes proches, mes amis, pour m’entourer d’un amour si puissant qu’il m’a permis de tenir.
Tu m’as changée, 2024. Ce que tu as voulu détruire, Dieu l’a transformé. Grâce à toi, j’ai pu toucher des vies, encourager des femmes, leur dire de se faire dépister, de prendre soin d’elles. Tu m’as permis de revenir sur scène, après des mois d’absence, pour sensibiliser, inspirer et montrer qu’il y a toujours de l’espoir.
Tu ne m’as pas épargnée, mais tu m’as aussi comblée. Tu m’as offert des rencontres inoubliables, et pour couronner tout cela, en décembre, tu as scellé l’une des plus grandes bénédictions de ma vie : mon mariage.
Alors oui, 2024, tu as été dure en m’arrachant des proches. Tu m’as testée, éprouvée, fatiguée. Mais tu m’as aussi renforcée, purifiée et remplie de gratitude.
2024, je te laisse partir, mais je ne t’oublierai jamais. Merci. Merci de ne pas m’avoir détruite. Merci de m’avoir transformée. Je suis prête à embrasser 2025 avec une foi renouvelée et une force que je ne me connaissais pas avant toi.
2024. Tu ne m’as pas vaincue. Tu m’as rendue invincible.
Je n’ai aucun droit sur la musique
Nadiya Sebeh
NDLR : Le titre et l’introduction sont de la rédaction