Le corps sans vie du journaliste camerounais Martinez Zogo a été retrouvé ce dimanche 22 janvier 2023 à Ebogo 3 par Soa dans le département de la Mefou et Afamba, région du Centre, a annoncé le Syndicat national des journalistes du Cameroun. L’animateur et directeur de la radio Amplitude FM avait été enlevé, le mardi 17 janvier 2023, à Yaoundé.
Le corps sans vie du journaliste camerounais Martinez Zogo a été retrouvé ce dimanche 22 janvier 2023 à Ebogo 3 par Soa dans le département de la Mefou et Afamba, région du Centre. Selon des sources, le corps présentait des mutilations.
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La famille du disparu qui a publié des photos insoutenables de la dépouille, précise que, « son corps a été retrouvé en état de décomposition » dans les banlieues de la ville de Yaoundé. Dans un communiqué, le Syndicat national des journalistes du Cameroun, a dénoncé cet assassinat qu’il a qualifié ‘’d’odieux’’ «aux conséquences qui restreignent encore plus la liberté et la sécurité au Cameroun».
Selon une source qui a pu joindre la présidente du Syndicat national des journalistes du Cameroun (SNJC), Marion Obam, elle déplore que les journalistes du pays soient désormais tous vulnérables. «Il a été retrouvé dans un état de putréfaction avancé. Il était complètement nu. Il a été conduit à la morgue, après identification par des proches. C’est une confirmation », a déclaré la présidente.
«Les circonstances dans lesquelles le corps a été découvert est un choc parce que nous étions encore en train de nous questionner. Nous étions en train de faire nos recoupements parce qu’il y a quatre jours que son enlèvement a été signalé et personne n’avait sa trace, nulle part. Donc, découvrir ce corps, ce matin, dans ces conditions, c’est complètement inacceptable.
Dans un pays de droit où il y a des médias qui travaillent au quotidien pour le service, pour informer les camerounais que l’on se retrouve un matin dans une situation comme celle-là, il y a une limite inacceptable qui a été franchie », a-t-elle ajouté.
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Marion Obam, présidente du SNJC, a interpellé le gouvernement. « Nous allons attendre pour voir s’il y a des sévices qui ont été faits ou s’il a été torturé. Mais nous n’avons pas besoin d’attendre cela pour nous indigner, pour dire que ce n’est pas admissible, acceptable que les journalistes puissent travailler avec une épée de Damoclès sur la tête, qu’il faudra faire attention à ce que l’on pense, à ce que l’on dit ou à ce que l’on fait, jusqu’à ce qu’on arrive à des décès comme celui-là où le gouvernement reste muet, où on n’a pas d’informations pendant quatre jours dans le pays. Ce n’est pas acceptable », a-t-elle rappelé. Notons que le journaliste dénonçait les scandales financiers dans son pays.
Lucien Kouaho (stagiaire)
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