Dans une interview accordée ce vendredi 5 décembre 2025 à Le Code, l’artiste ivoirien Molare revient, la voix brisée, est revenu sur ce jour tragique, le 2 juillet 2025 et sur les deux mois passés derrière les barreaux. Il assure qu’on cherche à le « détruire » et partage sa douleur une douleur qu’il estime comme la plus forte de sa vie.
L’artiste Molare, de son vrai nom Soumahoro Mauryféré, décoré chevalier de l’ordre national du mérite en 2017 est visiblement déçu de l’être humain depuis son accident survenu le 2 juillet 2025 dans le quartier Cocody Abidjan ayant causé le décès de dame Elise Tolah le 3 juillet. Cette situation a fait couler beaucoup d’encre et de salive.
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À cet effet, présenté devant le Procureur de la République puis placé sous mandat de dépôt, Molare a été incarcéré le 17 juillet 2025 au Pôle Pénitentiaire d’Abidjan (PPA), ancienne Maison d’Arrêt et de Correction d’Abidjan (MACA). Après y avoir passé deux mois, il a recouvré la liberté provisoire le lundi 15 septembre 2025.

Au cours de l’interview ce vendredi 5 décembre, Molare affirme qu’il en souffre. « J’en souffre, mais dans la vie, on ne peut pas partager la souffrance. Cependant, tu peux partager le bonheur. », a-t-il regretté avant de dire que la situation ne l’ébranle pas.
« Donc si on me sollicite, je vais toujours faire ce que je sais faire, c’est-à-dire accompagner les autres. Si je dois souffrir, ce n’est pas la première fois. », a-t-il fait savoir.
« C’est peut-être ma plus grande souffrance de toute ma vie parce que j’ai passé ma vie à construire. Au contraire, j’ai toujours été l’objet d’adversité où on veut me détruire. J’ai presque les larmes aux yeux, mais c’est ma vie et c’est mon chemin de croix. », a-t-il ajouté.
Karina Fofana
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