La destitution de Miss Provence et de Miss Aquitaine continue de susciter de nombreuses interrogations au sein de la sphère Miss France. Selon les informations du Parisien, le comité régional de Provence a tranché : aucune dauphine ne reprendra le titre laissé vacant par Julie Zitouni, récemment déchue de sa couronne.
La décision fait suite à la publication, sur les réseaux sociaux, d’une vidéo jugée « affligeante » par Frédéric Gilbert, président de la société Miss France. On y voit les deux miss régionales tenir des propos insultants à l’encontre des lauréates du Top 12 du concours Miss France. Face à l’ampleur de la polémique et au non-respect des valeurs du concours, les comités régionaux de Provence et d’Aquitaine ont décidé, mardi, de retirer leur titre aux deux jeunes femmes.
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Si la sanction est claire, ses conséquences pratiques le sont moins. Contrairement à une idée répandue, les miss régionales conservent de nombreuses obligations après l’élection nationale de Miss France. Présidence d’élections locales, participation à des événements culturels ou caritatifs, rencontres avec le public et séances de dédicaces figurent toujours à leur agenda. La destitution crée donc un vide organisationnel pour les comités concernés.
Le règlement du concours prévoit pourtant une solution précise : en cas de retrait de titre, la couronne peut revenir à « l’une des dauphines élues, selon l’ordre hiérarchique établi », sous réserve qu’elle remplisse toutes les conditions d’admission. En Provence, la première dauphine, Manon Job, était ainsi théoriquement en position de succéder à Julie Zitouni.
Mais le comité Miss Provence Côte d’Azur a finalement opté pour une autre voie. « Miss Provence, Julie Zitouni, ne sera pas remplacée pour plusieurs raisons », explique Lydia Podossenoff, déléguée régionale. « D’abord, ce ne serait pas juste pour une jeune femme de récupérer le titre dans ces conditions. Ensuite, si la première dauphine prenait sa place, cela l’empêcherait de se représenter à une élection ultérieure, comme le stipule le règlement. »
Un point loin d’être anodin, puisque de nombreuses candidates tentent leur chance à plusieurs reprises avant de décrocher la couronne. En choisissant de ne pas désigner de remplaçante, le comité régional affirme ainsi vouloir préserver l’équité et l’avenir des dauphines concernées, tout en tournant la page d’un épisode délicat à l’approche de Miss France 2026.
Lucien Kouaho (stagiaire)
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